Plusieurs conventions ont été signées, mardi à Alger, entre le Centre d'études et de services technologiques de l'industrie des matériaux de construction (CETIM) et les chambres d'artisanat de cinq wilayas, en vue d'améliorer la qualité des pâtes blanche et rouge utilisées dans la production de céramique et de poterie. Les conventions ont été signées par le sous-directeur des laboratoires CETIM, Brahim Razibaouene et les directeurs des chambres d'artisanat de Tizi Ouzou, de Biskra, de Tlemcen, de Béjaia et de Jijel, en présence de la ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Nouria Yamina Zerhouni et de la ministre déléguée chargée de l'Artisanat, Aïcha Tagabou. A cette occasion, Mme Tagabou a réaffirmé l'intérêt accordé par le secteur aux artisans, en veillant à leur assurer une meilleure prise en charge pour la préservation et le développement de l'activité artisanale. La ministre a estimé que "la poterie est l'un des plus vieux métiers de l'artisanat qu'il faut préserver", rappelant les programmes de formation élaborés "aussi bien sur le plan local que dans le cadre de la coopération internationale". Mme Tagabou a, en outre, rappelé la réalisation d'un centre d'excellence de la céramique dans la wilaya de Tipasa dans le but d'améliorer la qualité de cette activité, insistant sur l'importance de garantir la matière première de pâte blanche qui "est importée et la pâte rouge qui doit être traitée pour résister à une haute température". "La rencontre constitue un point de départ, susceptible de permettre aux artisans de mieux maîtriser la production de la matière première en ce qui a trait aux pâtes blanche et rouge résistantes à la haute température et destinées à la production de poterie et de céramique, conformément aux normes en vigueur à l'échelle internationale", a souligné la ministre. 28 mille tonnes de cette matière ont été importées avec un montant de 30 millions d'euros/an, a-t-elle indiqué, rappelant le rôle du CETIM dans la définition des composants techniques de cette pâte. Pour sa part, Mme Zerhouni a souligné la nécessité de fournir les pâtes rouge et blanche jusque là importée de l'étranger, rappelant l'importance de tirer profit de l'expérience du centre pour améliorer ce produit. La disponibilité de cette matière "permettra certainement de faire baisser les prix des matières première et de commercialiser le produit à des prix raisonnables", selon la ministre.