Le président d'Afrique du Sud, Jacob Zuma, s'est félicité du rôle "positif et encourageant" de l'Algérie dans la conduite de la médiation internationale au Mali, invitant les parties en conflit à se joindre à l'accord d'Alger. "Le Président Bouteflika a fait part au Président Zuma des efforts consentis par l'Algérie, en vue de faciliter le règlement du conflit malien, qui se sont soldés par le paraphe, le 1er mars 2015, de l'accord de paix et de réconciliation au Mali. A cet égard, le Président Zuma s'est félicité du rôle positif et encourageant de l'Algérie dans la conduite de la médiation internationale", indique mercredi un communiqué conjoint rendu public à l'issue de la visite d'Etat de trois jours en Algérie du président Zuma. Le président sud-africain a également lancé un appel à toutes les parties au conflit à se joindre à l'accord et à "faire prévaloir l'intérêt suprême du Mali". Les deux dirigeants ont invité également toutes les parties maliennes à "veiller à la stricte et rigoureuse mise en œuvre de cet accord et exhorté la communauté internationale à assister le Mali dans sa quête du développement économique et social". Concernant la situation en Libye, les deux présidents ont fait part de leur "profonde préoccupation quant à la détérioration de la situation sécuritaire dans ce pays et son impact négatif sur les régions de l'Afrique du Nord et du Sahel". Ils ont appelé, à cet égard, toutes les parties libyennes, à l'exception des groupes terroristes reconnus en tant que tels par les Nations Unies, à l'effet de "travailler ensemble dans un esprit de fraternité et de s'engager activement dans le dialogue initié par le Représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Libye, Bernardino Léon, en vue d'aboutir à une solution politique à cette crise à travers la préservation de l'unité et de l'intégrité territoriale du pays et la mise en place d'un gouvernement d'union nationale". Le président Zuma s'est, en outre, félicité de l'initiative algérienne pour la Libye, regroupant les partis et les acteurs politiques libyens dans le cadre du dialogue interlibyen mené sous les auspices de l'ONU, le qualifiant d'un "pas positif qui contribuera au rétablissement de la paix et de la stabilité dans ce pays".