La réunion des acteurs politiques libyens autour de la table de dialogue et leur aspiration à un accord de réconciliation constitue "un grand succès" en attendant le rétablissement de la paix et de la sécurité en Libye, a déclaré Hichem El-Ouendi, militant politique libyen participant au dialogue interlibyen dont le 2ème round a débuté lundi à Alger. Dans une déclaration à l'APS en marge des travaux du dialogue libyen, M. El-Ouendi a précisé que sa participation à la réunion d'Alger émane de sa conviction que "le règlement de la crise libyenne passe impérativement par le dialogue" ajoutant que "la majorité du peuple libyen soutient le dialogue et aspire au rétablissement de la paix et de la sécurité en Libye". Il a, dans ce sens, souligné la nécessité d'appuyer le principe de concessions et l'intérêt suprême du pays pour surmonter la crise qui secoue la Libye depuis des années. M. El-Ouendi a également indiqué que sa participation, pour la deuxième fois, au dialogue interlibyen en Algérie vise à "créer un environnement favorable pour parvenir à un consensus national qui respecte les droits de l'Homme et le droit du peuple à la participation au processus politique et le droit d'expression et d'opinion". "La guerre autant que la paix exigent des alliances, mais dans le contexte de la paix, les parties doivent oeuvrer en faveur de la sécurité et de la stabilité", a ajouté le militant politique. "Plus de 80% du peuple libyen, soit la majorité touchée, n'a pas participé et ne participera pas à la guerre", a affirmé M. El-Ouendi ajoutant que "ceux qui participent à la guerre suivent un agenda précis et sont soutenus". A une question sur les efforts de l'Algérie en faveur d'une solution politique de la crise en Libye, il a indiqué que le rôle de l'Algérie "est normal, étant un pays voisin et un pays frère" exprimant sa gratitude à l'Etat algérien pour son souci de préserver l'unité de la Libye et de rétablir la sécurité et de la paix. Les travaux du second round du dialogue inter-libyen d'Alger ont débuté lundi à Alger sous les auspices des Nations unies pour discuter du rapport final en vue de trouver un règlement politique à cette crise. Prennent part à ce round de dialogue qui se tient à huis clos des dirigeants de partis et des militants politiques libyens, ainsi que le chef de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (UNISMIL), Bernardino Leon et des ambassadeurs de pays voisins accrédités à Alger.