Une campagne nationale de sensibilisation sur la violence dans les espaces ferroviaires sera lancée lundi prochain dans l'objectif d'améliorer la sécurité dans ces espaces, a indiqué jeudi un communiqué de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), organisatrice de cet évènement. Cette campagne, qui durera toute l'année en cours, vise à lutter contre toutes les formes de violence dans l'environnement du train et d'assurer la confiance des clients, des cheminots et de l'opinion publique notamment en termes de qualité de services. Il s'agit de "prévenir et diminuer les phénomènes d'incivisme et de violence et d'améliorer les réalités quotidiennes éprouvées par les voyageurs au regard de leur tranquillité et leur sûreté dans les espaces ferroviaires: quais, gares et trains..", explique la SNTF. Un programme varié et riche est prévu à travers plusieurs actions d'information et de sensibilisation notamment l'affichage, la distribution de brochures, la diffusion de messages dans les principales gares du réseau ferroviaire national et à bord des trains de grande ligne, des trains régionaux et de banlieue. L'organisation de journées "portes ouvertes" sur la sécurité ferroviaire, de campagnes de sensibilisation dans les établissements scolaires situés à proximité des emprises ferroviaires figurent aussi parmi les actions envisagées. La violence et l'insécurité dans les trains en Algérie se traduit globalement par des transgressions aux règles d'usage des lieux, d'atteintes aux biens et aux personnes et de comportements incivils. Cette situation pourrait avoir comme conséquences des comportements d'évitement et la perte de la clientèle qui constituent un manque à gagner pour la SNTF. Pour renforcer la sécurité dans les espaces ferroviaires, la SNTF avait tracé un programme en collaboration avec la Gendarmerie nationale afin de limiter le nombre important d'agressions à bord des trains et dans les gares ferroviaires. En 2013, le préjudice causé par les actes de malveillance sur les installations de sécurité s'était élevé à 17,13 millions de DA alors que celui causé par le vandalisme avait atteint 31,5 millions de DA, selon les chiffres de la SNTF.