La signature de l'accord de paix et de réconciliation au Mali, prévue le 15 mai prochain à Bamako, constitue une "nouvelle page" dans l'histoire de ce pays, a indiqué dimanche à Alger le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. "C'est une nouvelle page de l'histoire de ce pays (Mali) qui va s'ouvrir et s'écrire à partir du 15 mai prochain", a déclaré M. Lamamra à la presse à l'issue de l'audience qu'il a accordée au secrétaire général du ministère brésilien des Relations extérieures, Sergio França Danese, en visite en Algérie. "Cette signature se fera avec le soutien de la communauté internationale et la participation de tous les acteurs maliens afin que, dans les semaines qui suivent, une dynamique de transformation de la situation au Mali puisse être engagée par les Maliens eux-mêmes avec le soutien actif et engagé de l'ensemble de la communauté internationale", a ajouté le chef de la diplomatie algérienne. Affirmant que l'Algérie est "ravie d'y contribuer en tant que pays voisin et frère", M. Lamamra a expliqué que "dans les accords internationaux, on prévoit le paraphe qui indique que la négociation est terminée, alors que la signature marque le début de la mise en œuvre". Les parties maliennes avaient paraphé l'accord de paix et de réconciliation, le 1er mars dernier à Alger, après cinq rounds de négociation, rappelle-t-on. La médiation internationale au dialogue malien, conduite par l'Algérie, a invité toutes les parties à signer l'accord de paix et de réconciliation au Mali à l'occasion d'une cérémonie le 15 mai prochain à Bamako.