Les intervenants à un Séminaire national sur l'eau et l'environnement dans les zones arides (SNEEZA), tenu à Ouargla, ont plaidé lundi pour une exploitation judicieuse de la ressource en eau et son utilisation rationnelle. L'exploitation de la ressource en eau et son utilisation rationnelle, est l'un des défis ‘‘majeurs'' du pays, en raison de la croissance inquiétante des menaces contre l'environnement qui influent négativement à la fois sur la qualité et la quantité de l'eau, a-t-on souligné. Parmi les principales menaces évoquées, les rejets de déchets (urbains et industriels), la sécheresse et l'usage immodéré de l'eau, notamment les réserves hydriques souterraines faiblement renouvelables. Les participants, dont des experts, des chercheurs et des industriels, ont mis l'accent également sur la valorisation du potentiel en eau par des procédés de traitements appropriés, afin d'éviter les risques sur l'environnement et sur la santé humaine. Ils appellent pour cela à l'amélioration de la qualité des eaux pour assurer son utilisation durable dans les différents secteurs de l'activité socioéconomique, ainsi que la mise en place d'une politique cohérente dans la gestion intégrée de l'eau et la prise en charge des problèmes posés sur le terrain, en tenant compte des conséquences prévisibles sur l'environnement. Le SNEEZA, auquel prennent part des participants venus de différentes universités et organismes spécialisés implantés à travers le pays, vise à mettre en exergue les connaissances et les expériences versées dans le domaine du traitement et de l'épuration des eaux, en plus de la gestion des ressources en eau, à travers notamment l'économie de l'eau, selon les organisateurs. Ce rassemblement scientifique a donné l'occasion aux intervenants de débattre de leurs interventions relatives à quatre (4) thèmes principaux : ‘‘la pollution et le traitement des eaux'', ‘‘la gestion et l'économie des ressources en eau'', ‘‘l'hydraulique agricole'' et ‘‘la valorisation des eaux non conventionnelles dans les zones arides''. Le séminaire, dont les travaux se sont étalés sur deux (2) jours (19 et 20 avril), a été organisé par le Laboratoire de génie de l'eau et de l'environnement en milieu saharien (LGEEMS), relevant de la faculté des sciences appliquées de l'université Kasdi Merbah d'Ouargla.