Le procès de l'affaire de l'autoroute est-ouest dans laquelle sont accusés de corruption 16 personnes dont des cadres du ministère des travaux publics et sept entreprises étrangères se poursuit dimanche au tribunal criminel d'Alger. Le président du tribunal, qui a entamé l'audience par l'appel des accusés, dont un est en fuite et quatre en détention, a désigné les deux jurés et est actuellement en train de faire lecture de l'arrêt de renvoi de cette affaire. L'acte d'accusation à l'encontre des personnes (physiques et morales) impliquées dans cette affaire porte sur des délits ''d'association de malfaiteurs, corruption, blanchiment d'argent, trafic d'influence et dilapidation de deniers publics''. Par ailleurs, sur les 27 témoins portés sur le rôle de cette affaire et appelés par le président du tribunal, 11 sont absents et un est décédé. Le procès, qui a été reporté la semaine dernière pour désigner une nouvelle défense du principal accusé, Chani Majdoub, dans cette affaire, après la destitution de son collectif d'avocats, a repris dans une salle comble du tribunal criminel d'Alger, ont constaté des journalistes de l'APS. Le président du tribunal, qui a ouvert l'audience, l'a immédiatement suspendue, les personnes en détention n'étant pas encore arrivées au tribunal.