Le procès de l'affaire de l'autoroute est-ouest dans laquelle sont impliquées 16 personnes et sept entreprises étrangères a repris mardi devant le tribunal criminel d'Alger avec la poursuite de l'audition du principal accusé, Chani Medjdoub. Le début des auditions des 16 accusés dans cette affaire, qui devront passer à la barre au cours des prochains jours dans un procès qui s'annonce long, avait concerné Ouazzane Mohamed, puis Chani Medjdoub. Celui-ci avait notamment nié lundi en bloc au début de son audition devant le tribunal criminel d'Alger ses déclarations contenues dans l'arrêt de renvoi. Chani Medjdoub, propriétaire d'un cabinet conseil au Luxembourg, a nié en bloc ses ''déclarations contenues dans l'arrêt de renvoi'', car elles ont été obtenues, selon lui, ''sous la pression''. Il a également récusé les accusations portées contre lui et mentionnées dans l'arrêt de renvoi de versement de ''pots-de-vin'' à des responsables du ministère des travaux publics en contrepartie de l'obtention de projets pour l'entreprise chinoise Citic-Crcc. La reprise mardi du procès devrait donner plus d'éclairage sur son implication ou pas dans cette affaire dans laquelle sept entreprises étrangères, dont des groupes chinois de construction, sont impliquées également. L'affaire a éclaté en 2009, et plusieurs ex-hauts responsables dont des ministres, avaient été cités dans l'arrêt de renvoi, rappelle-t-on. Le procès a été reporté à deux reprises au cours de la session criminelle 2014 du tribunal criminel d'Alger. Affaire de l'autoroute est-ouest: Poursuite du procès devant le tribunal criminel d'Alger - Le procès de l'affaire de l'autoroute est-ouest dans laquelle sont impliquées 16 personnes et sept entreprises étrangères se poursuit mardi pour la troisième journée devant le tribunal criminel d'Alger avec l'audition des accusés. Le principal accusé dans cette affaire très médiatisée, Chani Medjdoub, a nié en bloc les accusations portées contre lui, est revenu longuement sur les conditions de sa détention et les parties, selon lui, à l'origine de son arrestation. Il a également récusé les accusations portées contre lui et mentionnées dans l'arrêt de renvoi de versement de ''pots-de-vin'' à des responsables du ministère des travaux publics en contrepartie de l'obtention de projets pour l'entreprise chinoise Citic-Crcc. Après une pause de dix minutes, les auditions se sont poursuivies. Après Chani, c'était au tour de l'ex secrétaire général du ministère des travaux publics, Bouchama Mohamed, de passer à la barre. Pour lui, ''il y a eu des rumeurs infondées sur des pots de vin ayant marqué la passation de marchés'' dans la réalisation du projet de l'autoroute est-ouest. ''Rien de tout cela n'est vrai, et les marchés sont conformes'' à la législation, a t-il répondu aux questions du président du tribunal. L'affaire a éclaté en 2009, et plusieurs ex-hauts responsables dont des ministres, avaient été cités dans le volumineux arrêt de renvoi de 250 pages. Le procès a été reporté à deux reprises au cours de la session criminelle 2014 du tribunal criminel d'Alger.