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Pas de décalage entre le système de formation professionnelle et la sphère économique
Publié dans Algérie Presse Service le 14 - 09 - 2015

Le ministre de la Formation et de l'enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a indiqué lundi qu'il n'existait aucun "décalage" entre le système de formation professionnelle et la sphère économique, évoquant plutôt "un manque d'engouement" des jeunes à aller vers des métiers manuels et techniques.
"Il ne s'agit pas d'un problème de décalage ou d'inadaptation du système de formation professionnelle aux réalités économiques, mais d'un manque d'engouement des jeunes à aller chercher un diplôme professionnel et un métier dans le manuel et dans le technique", a affirmé le ministre dans un entretien à l'APS.
Le ministre a estimé que cela relève de la "mentalité" de certains jeunes qui refusent d'aller travailler dans certains secteurs comme l'agriculture et le bâtiment, ajoutant que "ces mentalités sont en train de changer".
Interrogé sur la lente adaptation du secteur avec les besoins du monde économique, M. Mebarki a déclaré que "si le constat est réel, il reste que la faiblesse signalée n'est pas de la responsabilité du secteur, en tous cas, pas de sa seule responsabilité".
Il a expliqué, à ce propos, que "plus de la moitié des 1.200 établissements du pays assurent des formations dans la plomberie, alors qu'on ne trouve pas de plombier sur le marché".
Pour le premier responsable du secteur, l'Etat "a toujours mis les moyens matériels et humains qu'il faut pour répondre à la demande de formation de la ressource humaine au profit du développement socio-économique du pays".
Il a soutenu, dans ce sens, que "l'ouverture des formations et des spécialités se fait en concertation avec les secteurs utilisateurs et les entreprises, dans le cadre des commissions de partenariat au niveau des wilayas, et dans le cadre du Conseil national de partenariat au niveau national".
Il a annoncé, à cet effet, que pour la rentrée de septembre 2015, le secteur offre près de 410.000 postes de formation aux nouveaux candidats dans différents modes de formation, relevant une hausse de 20.000 postes de formation résidentielle par rapport à la rentrée de septembre 2014, ajoutant que ce chiffre "augmentera selon les besoins en agissant sur le mode de formation par apprentissage qui est assuré en entreprise ou chez l'artisan".
"Le nombre de stagiaires reconduits, c'est à dire ceux déjà en formation, a atteint 244.000 stagiaires", a t-il ajouté.
Pour ce qui est des infrastructures d'accueil, le secteur compte 1.213 établissements de formation et d'enseignement professionnels, dont 35 établissements ont été réceptionnés durant le mois en cours, alors que d'autres infrastructures seront réceptionnées avant fin décembre 2015.
Dans le volet pédagogique, le ministre a annoncé que 1.408 équipements technico-pédagogiques ont été réceptionnés au profit des établissements, notamment ceux nouvellement créés ces deux dernières années.
S'agissant des personnels, Mebarki a indiqué que "66.500 postes budgétaires sont ouverts au titre du secteur de la formation et de l'enseignement professionnels", précisant que "1.555 postes seront réservés pour les 35 établissements nouvellement créés".
Des centres d'excellence pour servir de référence
La rentrée du secteur de la Formation professionnelle 2015, dont le coup d'envoi officiel sera donné le 27 septembre courant, sera marquée par "le développement des centres d'excellence qui serviront de référence dans un certain nombre domaines", selon M. Mebarki.
"La création de centres d'excellence est une nouvelle démarche de partenariat adoptée par le secteur dans le but de faire adhérer le secteur économique public et privé dans les différentes étapes du processus de formation professionnelle", a-t-il expliqué.
Citant l'exemple de création d'un centre d'excellence en partenariat avec la société Schneider-Electric dans la spécialité de l'électricité et de l'énergie à Rouïba, Mebarki a indiqué qu'une "prospection technique et pédagogique a été engagée avec la partie française pour nous accompagner dans la création de centre".
Il a annoncé, dans ce sens, qu'un partenariat a été conclu avec des entreprises nationales et internationales comme Cosider, Lafarge, Knauf et Seigneurie pour la création d'un centre d'excellence au niveau du CFPA de Douera (Alger). "Dans les métiers des TIC, un centre est cours de création à Bousmail (Tipaza) en partenariat avec le ministère de la Poste et des TIC et Algérie Télécom", a indiqué le ministre, ajoutant que "d'autres centres sont aussi en cours de création à l'exemple du secteur de l'automobile avec Renault dans la wilaya d'Oran".
Abordant les spécialités nouvelles prévues pour cette rentrée, le ministre a fait état de l'introduction de 4 nouvelles formations au niveau national.
"Nous introduisons cette année quatre nouvelles spécialités au niveau national", a déclaré le ministre, précisant que "sur les 442 spécialités que compte la nomenclature officielle, 381 spécialités réparties sur 22 branches professionnelles sont programmées à travers différents établissements".
Les spécialités introduites pour cette rentrée sont: la culture des plantes médicinales, aromatique, les travaux géotechniques, les travaux publics et ouvrage d'art, et laborantin mines et carrières.
Adaptation aux orientations économiques
S'agissant du contexte économique, M. Mebarki a indiqué que "le secteur s'adapte aux orientations économiques récentes du gouvernement, suite à la baisse des prix du pétrole".
"Des efforts particuliers sont à mener en direction de secteurs décidés comme prioritaires par le gouvernement, à savoir l'industrie, l'agriculture, le tourisme et le bâtiment, a ajouté le premier responsable du secteur.
Evoquant les offres et les spécialités de formation ouvertes dans l'optique de répondre aux exigence de l'économie nationale, le ministre a révélé que le secteur du bâtiment et des travaux publics arrive en tête avec 40.000 postes de formation.
L'industrie du textile compte 20.000 postes, l'agriculture et l'industrie agro-alimentaire 19.000, l'hôtellerie et le tourisme 24.000, l'électronique, électricité et énergie avec 27.000 postes de formation.
Abordant la pression qui existe sur certaines spécialités où il y a une forte demande de formation, comme l'audiovisuel, les arts graphiques, le froid, l'automatisme, le ministre a indiqué que son département "est en train de les démultiplier pour diminuer la pression".
Le ministre, qui est revenu sur la question de l'enseignement professionnel, a estimé que "le cursus doit aller jusqu'au bout de la logique pédagogique ayant présidé son avènement", expliquant, à ce propos, que "le baccalauréat professionnel peut constituer une solution. Mais, ce n'est pas la seule".


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