Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a pris part vendredi au siège des Nations unies à New York à une réunion de Haut niveau sur la Libye. Organisée par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon en appui aux efforts menés par son représentant spécial pour la Libye, Bernardino Leon, cette réunion a regroupé les chefs de la diplomatie des pays voisins de la Libye et des pays activement engagés dans la recherche d'une solution. Il s'agit notamment des Etats-Unis d'Amérique, l'Italie, l'Egypte, la Suède, l'Espagne, le Tchad, le Niger, le Mali, en présence des parties libyennes et des responsables de la Ligue des Etats arabes, de l'Union africaine et de l'Union européenne. Dans sa déclaration, M. Messahel a rappelé la position "constante" de l'Algérie "fondée sur la nécessite d'une solution politique négociée visant à préserver l'intégrité territoriale de la Libye et la cohésion de son peuple". "Cette solution doit se concrétiser dans l'immédiat par la mise en place d'un gouvernement de large union nationale devant assumer la transition et mettre en place des institutions et faire face à la menace croissante du terrorisme", a-t-il souligné. M. Messahel a expliqué que ce gouvernement d'union nationale "doit jouir d'un soutien large de la part de la communauté internationale". A la veille de cette importante réunion, M. Messahel avait reçu le représentant spécial du secrétaire général pour la Libye, Bernardino Leon avec lequel il avait examiné les développements les plus récents concernant la crise en Libye.