Les participants au deuxième séminaire national sur la lecture du Saint Coran, ont souligné, dimanche à Constantine, que la compréhension du Livre Sacré permet de se frayer le bon chemin dans la vie et constitue "une source de méditation dirigée vers l'action bienfaisante". Achour Khadraoui, enseignant à l'université des sciences islamiques d'Oran a mis en relief, lors de cette rencontre scientifique initiée par la direction des Affaires religieuses de la wilaya de Constantine, "l'importance de diriger la méditation vers le vrai sens du texte coranique de façon à parvenir à en tirer un mode de vie pour le quotidien des Musulmans". L'intervenant a préconisé d'accorder "davantage d'intérêt" à l'enseignement "correct du Coran en direction des enfants, sur le double plan de la récitation-psalmodie et de l'exégèse". Il a estimé, dans ce contexte, qu'une "assimilation précoce" des valeurs portées par le Coran permet de prévenir certains fléaux comme la toxicomanie et la délinquance, et de réduire la déperdition scolaire. L'organisation de ce séminaire qui portait essentiellement sur l'explication des techniques d'apprentissage du Saint Coran, "vise aussi à mettre en exergue l'importance du Livre Sacré dans la réforme de l'individu et de la société", a indiqué de son côté Lakhdar Fanit, directeur local des affaires religieuses. Les participants qui ont également appelé à "protéger le référent religieux de toute intrusion opérée au nom de l'islam", ont considéré que la mosquée doit jouer "le rôle noble de perpétuer l'amour de Dieu et de la patrie, et permettre aux citoyens, de "contourner les chemins menant vers le néant". La rencontre, organisée à l'Institut national de formation spécialisée des corps spécifiques de l'administration des Affaires religieuses et wakfs, a regroupé des enseignants des écoles coraniques, des étudiants de l'université Emir-Abdelkader, des cadres de la direction locale des affaires religieuses et des universitaires venus de différentes régions du pays, notamment Alger, Jijel, Oran, Tlemcen, El Oued et Constantine.