L'Algérie possède les compétences et les ressources humaines aptes à maitriser le processus d'intégration des énergies renouvelables dans le réseau électrique et sa distribution, a estimé, mardi à Tipasa, le directeur du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), le Pr. Yassaà Noureddine. "Les chercheurs algériens ont une maitrise de haut niveau des technologies de production d'électricité à partir de sources renouvelables", a assuré le Pr Yassaà à l'APS, en marge du deuxième workshop sur le Projet Européen REELCOOP, tenu à Bou Ismail, soulignant "les importantes perspectives ambitionnées, par l'Algérie, en se mettant au diapason des mutations de l'époque, orientées progressivement vers les énergies alternatives". Il s'agit, a expliqué le Pr Yassaà, d'oeuvrer à la "réalisation de constructions intelligentes où les émanations de gaz toxiques sont inexistantes, et dotées de façades et toitures qui réduiront la consommation d'électricité à zéro %, grâce à des panneaux électromagnétiques", a-t-il ajouté. Il a signalé que les équipes de chercheurs du CDER travaillent actuellement, sur plusieurs plans, en s' impliquant, notamment, dans le projet de la ville nouvelle de Sidi Abdellah, au niveau de laquelle le ministère de tutelle compte implanter des immeubles intelligents, dotés d'équipements "fonctionnant à l'aide d'énergies renouvelables", une technologie qui produit l'énergie, avec une faible consommation énergétique, et où la production énergétique est "décentralisée". Ces mêmes équipes activent, dans le cadre du projet Reelcoop, sur des projets expérimentaux, à l'instar de la salle des conférences de l'Unité de développement des équipements solaires (UDES) de Bou Ismail, abritant ce workshop, et équipée en panneaux électromagnétiques. D'autres projets sont liés à la valorisation énergétique des déchets pour la production de gaz, a ajouté le même responsable, signalant aussi la collaboration d'entreprises nationales spécialisées dans ce même workshop, dans le cadre du programme européen "FP7", dont notamment la SONELGAZ et d'autres organismes habilités à s'impliquer "avec force", en vue du développement de sources d'énergies propres.