Le ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua, a souligné jeudi à Alger les efforts de l'Etat dans la prise en charge de l'enseignement au profit des enfants de la communauté algérienne en France à la faveur de l'Ecole internationale algérienne et du Centre culturel algérien de Paris. Répondant au nom du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à une question orale d'un membre de l'Assemblée populaire nationale (APN), lors d'une séance plénière, M. Khaoua a précisé que l'Ecole internationale algérienne de Paris, ouverte en 2001, "assure l'enseignement dans les différents cycles au profit des enfants de notre communauté en France". L'établissement "assure la scolarisation de 427 élèves, dont 244 dans le cycle primaire, 112 dans le moyen et 71 dans le cycle secondaire". Quant au Centre culturel algérien de Paris, inauguré en 1983, le ministre a fait savoir que cette institution "qui renferme 30.000 ouvrages, dont 2.000 sur l'Algérie, organise des manifestations scientifiques et des activités culturelles en direction des ressortissants algériens en France". Evoquant les élèves algériens scolarisés dans des écoles françaises, M. Khaoua a rappelé la convention signée avec la France en 1981 pour "l'enseignement de la langue et de la culture d'origine". Selon les chiffres de 2014, "quelque 1200 écoles primaires et 33 collèges français ont enseigné la langue et la culture d'origine conformément au programme arabe unifié au profit des enfants de la communauté maghrébine en France", a-t-il dit. Le service chargé de l'enseignement de la langue et de la culture d'origine "assure des cours de langue arabe et amazighe à près de 35.000 élèves encadrés par 400 enseignants d'origine algérienne", a précisé le ministre, ajoutant que toutes les prestations pédagogiques assurées à ce titre "sont prises en charge par l'Algérie qui y consacre 4 millions d'euros par an". A une question sur le pillage de sable de mer à Jijel, le ministre a rappelé les efforts déployés par la Gendarmerie nationale et les pouvoirs publics de la wilaya pour contenir ce phénomène. Il a rappelé à ce propos que 12 cas de pillage ont été enregistrés en 2014 précisant que les mis en cause ont été traduits devant la justice. Il a ajouté que "les frais de mise en fourrière des véhicules utilisés dans cette activité frauduleuse ont été portés à 5000 DA par jour". D'autres mesures ont été prises a indiqué M. Khaoua qui cite entre autres l'intensification les opérations de contrôle des locaux de vente des matériaux de construction et du sable destiné à la vente et les descentes dans les dépôts illicites de sable de mer. Cette dernière mesure a abouti à la saisie de 6400 m3 de sable stockés dans quatre dépôts dans la commune d'El Milia". Le ministre a en outre précisé que ces mesures "ont permis l'arrestation de 60 personnes et la saisie de 75 camions dans 71 affaires enregistrées en 2014,alors que dans les quatre premiers mois de l'année 2015 où 28 affaires ont été enregistrées, 38 individus ont été arrêtés et 18 d'entre eux ont été inculpés. M. Khaoua a ajouté que les pouvoirs publics "interviennent aussi dans la régulation de l'extraction de granulats à travers une exploitation rationnelle des sites autorisés".