La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, s'est rendu evisite là l'Ecole internationale algérienne de Paris (France) où elle s'est enquise de la situation de cette école, créée par un décret du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, du 17 octobre 2001. Elle s'est longuement entretenue avec les responsables de l'école, baptisée Malek-Bennabi et répartie à travers les trois cycles d'enseignement (primaire, moyen et secondaire), ainsi que certains élèves, notamment du cycle secondaire. La ministre a pris connaissance des problèmes du matériel pédagogique et du projet pédagogique de l'école visant à élever le niveau dans la réussite du baccalauréat, en raison du fait que cette école recense moins de mention, malgré un taux de réussite qui se situe à 75%. Après l'école qui assure le programme d'enseignement algérien, Mme Benghebrit s'est déplacée dans les locaux des Enseignements de langue et de culture d'origine (ELCO), qui concernent neuf pays : l'Algérie, la Croatie, l'Espagne, l'Italie, le Maroc, le Portugal, la Serbie, la Tunisie et la Turquie. Ces enseignements sont mis en œuvre sur la base d'accords bilatéraux prenant appui sur une directive européenne du 25 juillet 1977 visant à la scolarisation des enfants des travailleurs migrants, dont la maîtrise de la langue maternelle est un préalable nécessaire à la réussite d'une seconde langue. Benghebrit est en visite en France dans le cadre de la tenue mardi la 38e Conférence générale de l'Unesco, au cours de laquelle elle aura notamment des entretiens avec la directrice générale de I'Unesco, Irina Bokova, ainsi qu'avec le Directeur général de l'Alecso, Abdullah Hamed Mohareb et des rencontres bilatérales avec des ministres de pays participants.