Vingt cinq mille (25 000) titres ont été exposés au 20e Salon international du livre d'Alger (Sila), a indiqué samedi le commissaire du Sila Hamidou Messaoudi. Dans un point de presse à l'issue de la clôture du 20e Sila au palais des Expositions des Pins maritimes (Safex) à Alger, M. Messaoudi a précisé que 25 000 ouvrages sur divers thèmes avaient été exposés lors de cette édition, précisant que les ouvrages à caractère religieux étaient aussi présents dans les rayonnages. "Quelques défaillances" ont été tout de même relevées, a-t-il regretté, précisant que certains éditeurs n'ont pas respecté le règlement intérieur du salon qui interdit la vente en gros. Il a rappelé que le rayon d'une maison d'édition syrienne spécialisée dans le livre religieux a été scellé pour avoir essayé de vendre en gros ses ouvrages, affirmant que celle-ci a été "définitivement exclue" de la participation. La majorité des maisons d'édition arabes au nombre de 300 ont respecté cette mesure qui a été rigoureusement appliquée lors de ce salon, a-t-il encore précisé. Le commissaire du Sila a annoncé par ailleurs qu'un projet est en cours d'élaboration entre le commissariat du salon et la Direction de la Safex en vue d'une "restructuration" de cet établissement -édifié en 1969- à même de satisfaire une plus grande demande de participation. Concernant le nombre de visiteurs, M. Hammoudi a indiqué que celui-ci a dépassé un million cinq cent mille, atteignant le pic le 1er novembre avec 343 000 personnes et le 6 novembre avec 423 000". Il a en outre salué la coopération entre le commissariat du salon et les ministères des Affaires religieuses et de l'Education nationale lors de cette édition affirmant à ce propos que "80 000 élèves d'une vingtaine de wilayas ont visité le salon cette année". La prochaine édition du Sila se tiendra du 26 au 5 novembre 2016 avec possibilité de prolonger la manifestation jusqu'à 22h pour un ou deux jours", a conclu le commissaire du Sila. La 20e édition du Sila dont la France a été l'invitée d'honneur, a réuni 290 éditeurs algériens a été marqué par la remise du Prix Assia Djebar du roman attribué à trois jeunes auteurs en langue arabe, tamazight et française (respectivement Abdelwahab Aïssaoui, Rachid Boukharoub et Amine Aït Hadi).