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Retour des autorités yéménites à Aden, poursuite à Taëz de l'offensive militaire contre les Houthis
Publié dans Algérie Presse Service le 17 - 11 - 2015

La situation au Yémen a connu un développement significatif avec le retour à Aden du président yéménite, Abd Rabbo Mansour Hadi, et de son chef du gouvernement, Khaled Bahah, au moment où l'offensive militaire contre les rebelles chiites dits Houthis se poursuivait mardi à Taëz (sud-ouest) pour le deuxième jour consécutif.
Après huit mois d'exil en Arabie saoudite, le chef de l'Etat yéménite est rentré mardi matin dans la capitale "provisoire" du Yémen, Sanaa étant la capitale officielle du pays, tombée en septembre 2014 aux mains des Houthis qui contrôlent toujours plusieurs provinces du Nord.
M. Hadi était déjà rentré le 22 septembre dernier à Aden (Sud), reconquise en juillet par ses partisans avec le soutien de la coalition arabe. Mais il n'y avait passé que quelques jours et il s'était de nouveau installé dans la capitale saoudienne Ryadh, où il avait été ensuite rejoint par M. Bahah et ses ministres à la suite d'un attentat meurtrier qui avait visé le 6 octobre le siège provisoire du gouvernement yéménite dans un hôtel d'Aden.
Quant à Khaled Bahah, il est arrivé dimanche sur l'île de Socotra, à 350 km des côtes du Yémen, d'où il a annoncé "le retour du gouvernement, avec tous ses membres, pour l'exercice de leurs fonctions à l'intérieur du territoire yéménite".
"Superviser" l'opération militaire à Taëz
Après l'atterrissage de son avion à Aden, le président Abd Rabbo Mansour Hadi s'est rendu au palais présidentiel pour "superviser" une vaste opération lancée lundi pour la reprise de la province de Taëz aux rebelles houthis dits également Ansarullah.
Fortement endommagé par les combats entre forces loyalistes et rebelles chiites Houthis, le palais présidentiel a été récemment remis en état par les Emirats arabes unis, l'un des piliers de la coalition arabe qui intervient depuis la fin mars au Yémen pour rétablir l'autorité du président Hadi.
Le retour du président Hadi intervient au deuxième jour de l'offensive lancée par les forces antirebelles soutenues par la coalition arabe pour "libérer" la province de Taëz, un verrou stratégique pour la reconquête de Sanaa, selon des sources militaires loyalistes.
"Une vaste opération de l'armée nationale et des forces de la coalition arabe a été lancée pour briser l'étau des (rebelles chiites) Houthis et des forces de (l'ancien président yéménite Ali Abdallah) Saleh et libérer la province de Taëz" (Sud-ouest), a déclaré le général Ahmed Saïf al-Yafei, commandant des forces loyalistes, au premier jour de l'offensive.
Avant l'annonce officielle de l'offensive, des sources militaires yéménites avaient signalé la progression lundi de forces de la coalition arabe en direction de la province de Taëz, dont la capitale éponyme est la troisième ville du Yémen et où les Houthis encerclent des forces loyales au président Hadi et au gouvernement.
En fin d'après-midi, de violents combats entre les deux parties se déroulaient autour de Charija, située dans le sud de la province de Taëz, faisant au moins 30 morts dont neuf rebelles et 21 combattants progouvernementaux, selon un bilan provisoire.
Les pourparlers de paix tardent à débuter
En attendant les résultats de ces nouveaux développements sur le terrain, l'ONU, selon laquelle le conflit yéménite a fait quelque 5.000 morts depuis mars, dont plus de la moitié des civils, peine à relancer des négociations de paix.
Après avoir annoncé la tenue de pourparlers pour la mi-novembre probablement à Genève, l'entourage de l'émissaire de l'ONU, Ismaïl Ould cheikh Ahmed, a indiqué lundi qu'aucune date n'avait encore été fixée.
"Il reste des zones d'ombre, nous sommes dans la région en discussion avec les parties", a indiqué une source onusienne.
Après une contre-offensive rebelle dans le sud du pays, le gouvernement yéménite a accusé le 9 novembre les Houthis de ne pas être sincères dans leur volonté de paix.
"Nous voulons aller aux négociations à Genève", avait déclaré le ministre yéménite des Affaires étrangères, Ryad Yassine. "Mais ce qu'ils (les rebelles) font à Taëz et les tentatives de reprendre des positions dans le sud montrent qu'ils ne sont vraiment pas sérieux".
Issus de l'importante minorité chiite zaïdite, les Houthis sont entrés en guerre en 2014 contre le pouvoir central. Mais si ces rebelles ont été vite chassés du sud, ils résistent dans la province de Marib (centre), où la coalition arabe a lancé à la mi-septembre une offensive terrestre après y avoir acheminé d'importants renforts en hommes et en équipements.
Selon des observateurs, "la tempête décisive" menée par l'Arabie saoudite a permis huit mois après son lancement, de "freiner" l'avancée des rebelles houthis d'une part et de détruire l'arsenal militaire des forces restées fidèles à Salah. Et les parties en conflit doivent ainsi observer une trêve avant de s'engager dans une action politique qui exige l'arrêt des hostilités et de l'opération militaire.
Pour sa part, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel Al Djabir avait récemment annoncé la fin prochaine de la "tempête décisive" au Yémen, soulignant que l'opération militaire qui, selon lui, était "l'ultime option" pour son pays, devait s'arrêter après la reddition des rebelles et l'aboutissement à un accord politique accepté par toutes les parties.


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