La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a annoncé mardi à Mostaganem un plan d'action, à moyen et long termes, coordonné avec tous les acteurs de la société pour lutter contre toutes formes de violence. Animant une conférence de presse, en marge de l'ouverture du premier festival international "Vivre ensemble en Algérie" à l'université "Abdelhamid Ibn Badis", la ministre a souligné que l'arsenal juridique seul ne suffit pas et qu'il faut un plan d'action pour combattre toute forme de violence, d'enlèvement et d'homicide. "Si nous nous mobilisons contre tous les phénomènes néfastes engendrant une crise de morale dans la société, nous devons oeuvrer ensemble (gouvernement, société civile, médias, institutions, hommes de culte, intellectuels et hommes politiques)", a-t-elle ajouté. Mme Meslem a appelé, dans ce sens, à conjuguer les efforts pour faire face à ces phénomènes dont le kidnapping d'enfants et autres crimes, tout en rappelant que l'Etat algérien a mis en place un Code pénal qui sanctionne sévèrement les crimes d'enlèvement, d'agressions et de violence contre les enfants et toutes les composantes de la société. La ministre a annoncé un programme d'action avec les ministères des Affaires religieuses et wakfs, de la Justice, de l'Intérieur et des Collectivités locales en vue de lutter contre ce phénomène, appelant à intensifier les campagnes de sensibilisation. Le premier festival mondial "Vivre ensemble en Algérie", est organisé quatre jours durant à Mostaganem, Mascara et Alger, à l'initiative du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme et la Fondation de Méditerranée pour le développement durable (Djanatu El Arif) de Mostaganem, à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la violence exercée sur la femme. Des universitaires et spécialistes de 11 pays dont l'Algérie, la Palestine et la Bosnie Herzégovine participent à cette rencontre.