Les intervenants au 2ème séminaire international sur la biodiversité faunistiques en zones arides et semi-arides, clôturé mardi à Ouargla, ont plaidé pour une meilleure préservation des espèces animales et de l'écosystème saharien. Les zones arides et semi-arides, qui jouent un rôle important dans le développement socio-économique, ne cessent de s'étendre, du fait de l'action de l'homme, de la désertification et de l'influence des variations cycliques du climat, ont-ils souligné. Les intervenants, des chercheurs et des spécialistes, ont insisté aussi sur la nécessité d'assurer une protection fiable, notamment pour les espèces protégées par la loi algérienne. Ils appellent, pour cela, à encourager les luttes biologiques en milieu agricole et réactualiser les donnés relatives aux ennemis des cultures (bio-agresseurs des cultures) pour prendre en charge les problèmes phytosanitaires. Cette manifestations scientifique, tenue à l'universitén d'Ouargla, vise à développer les connaissances sur la biodiversité du monde animal dans les zones arides et semi-arides (inventaire, biogéographie et conservation), outre la valorisation et la mise à jour de ce patrimoine biotique, a indiqué le chef de département des sciences agronomiques, Dr Omar Guezoul. Elle s'est articulée autour de quatre thèmes principaux : la biodiversité faunistique et écologie des écosystèmes des zones semi-arides, arides et sahariennes, la protection des cultures et préservation de la santé humaine et de la biodiversité, la gestion et conservation de la faune protégée et la zoologie agricole et forestière: situation de la bio-agression, moyens de lutte et perspectives. La rencontre, qui a regroupé des enseignants, des chercheurs nationaux et étrangers (Tunisie, Maroc, Turquie et France), est organisée par le département des sciences agronomiques de la faculté des Sciences de la Nature et de la Vie, en collaboration avec le laboratoire Bio-ressources Sahariennes: préservation et valorisation et le laboratoire de recherche sur la Ph£niciculture Phoenix.