L'adoption de la révision de la Constitution constitue "un acquis important" et "un pas positif" dans l'histoire de l'exercice démocratique en Algérie, ont estimé des parlementaires. La révision de la Constitution ouvrira "des perspectives prometteuses dans l'exercice démocratique en Algérie, à travers les acquis qu'elle prévoit et l'amendement prochain de plusieurs lois pour les adapter aux textes et articles de la révision", a déclaré à l'APS le président du groupe parlementaire du Rassemblement national démocratique (RND), Seddik Chihab. La révision de la Constitution "prévoit de nouveaux droits liés à la préservation de l'environnement, à la culture et à la recherche scientifique", a-t-il indiqué, ajoutant que ces acquis "ouvriront des débat dans plusieurs milieux pour définir les contours d'un avenir prometteur pour le peuple". De son côté, le président du groupe parlementaire du parti Front de libération nationale (FLN) à l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Djemiaï estime que la nouvelle Constitution constituait "un pas positif vers l'avènement de la IIème République qui repose sur l'indépendance de la justice et la consécration de l'Etat de droit". La révision s'adapte aux "mutations internationales et régionales", a-t-il dit, soulignant que "ce projet vient concrétiser l'engagement pris par le président de la République devant le peuple pour parachever les réformes politiques et législatives lancées en 2011". Dans ce sens, le président du groupe parlementaire du Parti des travailleurs (PT), Djelloul Djoudi a souligné que la position de sa formation qui s'est abstenue de voter ce projet "émane de la conviction du parti" à l'égard de cette révision, réaffirmant que la nouvelle Constitution "contient plusieurs points positifs à l'instar de la langue amazighe, l'extension du champ de saisine du Conseil Constitutionnel et l'interdiction de la transhumance politique". Pour sa part, le président du parti Tajamoue Amal Jazair (TAJ), Amar Ghoul a souligné que la nouvelle Constitution "renforcera la cohésion nationale à travers la promotion de l'identité nationale", saluant la concrétisation de "l'engagement pris par le président de la République concernant la révision de la Constitution". M. Ghoul a souligné que sa formation veillera à expliquer le contenu de cette Constitution à l'opinion publique. De son côté, El Hadi Khaldi, membre du Conseil de la nation a salué "l'esprit démocratique" qui a marqué les travaux de la session extraordinaire du parlement consacrée à la révision de la Constitution, soulignant que cette révision "contribuera à la promotion de l'action politique, à la préservation de la Nation et au développement de l'économie nationale". Dans ce contexte, Miloud Chorfi, membre du Conseil de la nation du tiers présidentiel a rappelé que la nouvelle Constitution "annonce une nouvelle République basée sur la justice, le droit et les libertés individuelles et collectives", estimant que l'adoption de ce projet à la majorité affirme qu'il s'agit là d'une "Constitution consensuelle que le président de la République a tenu à concrétiser". Pour sa part, Djamel Ould Abbas, membre du conseil de la Nation du tiers présidentiel s'est félicité de cette révision de la Constitution, indiquant qu'elle "reflète les aspirations du peuple algérien et répond aux ambitions des différentes franges de la société". Il estime, dans ce contexte, que "l'exercice démocratique en Algérie connaitra un saut qualitatif" avec la mise en application de cette Constitution.