Le nouveau système de santé "ne fait pas de différence entre secteur public et secteur privé", a indiqué samedi à Khenchela le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. Ces deux secteurs "doivent être complémentaires", a souligné le ministre, ajoutant que de "nouveaux mécanismes de prise en charge des patients par les établissements sanitaires privés doivent être trouvés". M. Boudiaf qui a entamé, samedi après-midi, une visite de travail de deux jours dans la wilaya de Khenchela, a inspecté une clinique médicale privée au chef-lieu de wilaya, où il a estimé que l'accès à des soins "ne doit pas être refusé par les établissements privés au motif que le patient ne dispose pas de moyens suffisants". Il a également averti, que tout établissement de santé de statut privé ne fournissant pas des soins conformes aux conditions exigées "sera fermé". A l'hôpital Ahmed-Ben Bella, le ministre de la Santé a indiqué que les 2.400 médecins spécialistes diplômés, sortis courant février, seront répartis à travers les établissements hospitaliers du pays, notamment dans les wilayas du sud. Par ailleurs, les cliniques médicales mobiles sont "tenues d'aller jusqu'aux patients, particulièrement lorsqu'il s'agit de moudjahidine", a encore souligné M. Boudiaf qui devait présider, dans la soirée une séance de travail avec les cadres locaux de son département au musée du moudjahid. Il poursuivra dimanche sa visite par l'inspection d'établissements relevant de son secteur dans les communes de Kaïs, de R'mila, de Bouhmama, de Lamsara et de Chélia.