Le cessez-le feu, initié par Washington et Moscou et soutenu par l'ONU, était respecté depuis sa mise en vigueur samedi ont affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) et des militants. Les principales villes de Syrie se sont réveillées samedi sans le bruit du canon après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre gouvernement et groupes armés, a précisé l'ONG. Selon l'OSDH, le calme régnait dans les provinces centrales de Homs et Hama, dans celle de Damas et dans la région d'Alep (nord), où se trouvent forces gouvernementales et rebelles. Dans la ville d'Alep, qui depuis juillet 2012 est un champ de bataille entre gouvernement et insurgées, des habitants de quartiers rebelles ont affirmé que si la trêve se poursuivait ils iraient au parc avec leurs enfants, un plaisir depuis longtemps oublié. En outre, une voiture piégée a explosé samedi matin à l'entrée est de Salamiyé dans la province de Hama faisant deux morts, selon l'agence officielle Sana. Selon l'OSDH, il s'agit de deux soldats. Cette localité se trouve près de la ligne de front entre gouvernement et le groupe autoproclamé "Etat islamique" (EI/Daech).