La 5ème Assemblée générale de la Déclaration de Kigali relative à la lutte contre la violence envers les femmes, dont les travaux ont débuté lundi à Alger, a mis en avant le rôle de la femme dans le développement socio-économique. En marge de la rencontre d'Alger, les participantes ont souligné à l'APS leur satisfaction quant à l'organisation de ce genre de manifestations pour faire connaitre les défis à relever en termes de protection des droits de la femme face à la violence exercée à son égard, thème de la conférence internationale. La rencontre constituera une occasion pour passer en revue l'expérience de l'Algérie en matière de promotion des droits de la femme et le système législatif consolidé récemment par l'amendement du code pénal portant de nouvelles mesures de lutte contre toutes les formes de violence contre la femme, a souligné le commissaire divisionnaire, Kheira Messaoudène, chef du bureau chargé de l'enfance de la condition de la femme à la DGSN. A une question sur les violences faites aux femmes enregistrés par les services de police, la responsable a indiqué qu'il s'agissait malheureusement d'un phénomène "universel", se félicitant toutefois que "les dépassements à l'égard de la femme soient dénoncés auprès des services de police". Soulignant le rôle important de la femme dans la société, en tant qu'"élément actif et vital", la Secrétaire générale de l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA), Nouria Hafsi, a souligné l'impératif pour les Constitutions de protéger les droits de la femme, comme c'est le cas de la législation algérienne". De son côté, Mme Nadia Loudjartni, députée à l'Assemblée populaire nationale (APN), a salué les efforts de l'Algérie en faveur de la promotion des droits de la femme, estimant que l'Algérie comptait parmi les pays pionniers en matière de mise en oeuvre des résolutions onusiennes, concernant les droits de la femme et de l'enfant ou d'autres catégories sociales. Une autre intervenante, conseillère régionale à l'organisation mondiale de la santé, a affirmé que la tenue à Alger de la 5ème Assemblée générale de la Déclaration de Kigali constituait un "effort supplémentaire qui s'ajoute aux efforts visant la lutte contre la violence faite aux femmes". Les travaux de la 5e Assemblée générale de la Déclaration de Kigali consacrés au le rôle des services de sûreté dans la lutte contre la violence faite aux femmes et aux filles, ont débuté lundi matin à la résidence Al Mithak (Alger), en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal et du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.