Les recommandations de la 5e Assemblée générale de la Déclaration de la Conférence de Kigali relatives au rôle des organes de la sûreté dans la lutte contre la violence à l'égard des femmes et jeunes filles tenue les 7 et 8 mars à Alger sont à même de "faire taire les armes" en Afrique, a déclaré mardi la représentante de l'Union africaine (UA), Binta Diop. Les recommandations de la 5e Assemblée générale de la Conférence de Kigali, présentées sous l'appellation de "la plateforme d'Alger", "permettront non seulement de consolider l'engagement des Etats africains en matière de lutte contre la violence à l'égard des femmes, mais aussi de faire taire les armes dans le continent africain à l'horizon 2020", a déclaré Mme Binta Diop à l'APS, en marge de la Conférence dont les travaux ont pris fin mardi. Mme Diop a, en outre, exprimé sa reconnaissance en nom de la présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, à l'Algérie pour ses efforts dans la mise en oeuvre du programme de l'UA (agendas 2063 et 2020) et la promotion des droits de l'Homme en général et ceux des femmes en particulier. Mme Diop a salué, par ailleurs, les efforts du gouvernement et la police algériens dans le domaine de la lutte contre la violence à l'égard des femmes, qualifiant leurs travail de "bon exemple" qui doit être, soutient-elle, "pris en compte par l'ensemble des Etats africains". La représentante de la commission africaine salue les efforts de l'Algérie dans la promotion et la protection de la femme En outre, la représentante de la commission africaine, Bineta Diop a salué les efforts de l'Algérie dans le processus de promotion et la protection des droits de la femme et son respect des engagements des agendas africains de 2020 et de 2063. Au terme des travaux de la 5ème Assemblée générale de la Déclaration de la conférence internationale de Kigali sur le rôle des organes de sécurité pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux jeunes filles, Mme Diop a indiqué que la rencontre d'Alger a passé en revue lundi les expériences de plusieurs pays africains en matière d'élimination des violences faites aux femmes et aux jeunes filles. Mme Diop a, dans ce cadre, salué les efforts de l'Algérie qui, a-t-elle dit, constitue "un exemple à suivre pour tous les pays africains". Elle a également insisté sur l'impératif d'instaurer la paix au sein des pays africains, évoquant les réalisations du Rwanda qui a présidé la 5ème Assemblée générale de la Déclaration de la conférence internationale de Kigali et les efforts de l'Algérie qui a pris la présidence de cette instance, notamment en ce qui concerne la protection et la promotion des droits de l'Homme en particulier ceux de la femme. Mme Diop a fait part des remerciements adressés par l'Union africaine (UA) à l'Algérie pour avoir abrité la 5ème Assemblée générale de la Déclaration de la conférence internationale de Kigali qui coïncide avec la célébration de la journée mondiale de la femme.La deuxième journée de l'Assemblée a été marquée par l'intervention de la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la condition de la femme, Mounia Meslem, du directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, du représentant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Algérie et le représentant de l'Union africaine, (ONU Femme Afrique). Les travaux de la Conférence organisée par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), ont débuté lundi en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon. Il est à noter que l'Algérie assure depuis lundi la présidence de la cinquième Assemblée de la Déclaration de Kigali, succédant au Rwanda.