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Pomme de terre: un cahier des charges pour les producteurs de semence
Publié dans Algérie Presse Service le 13 - 04 - 2016

Un cahier des charges régissant les établissements de production de semences de pomme de terre est en cours d'élaboration, l'objectif étant de réduire leur importation et d'assurer leur production localement, a appris l'APS auprès d'un responsable du ministère de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche.
Conçu par les professionnels de la filière de pomme de terre et les instituts techniques spécialisés, ce cahier des charges définira les normes et les exigences devant être respectées par les producteurs de semence, précise le directeur de la régulation et du développement de la production agricole au ministère, Chérif Omari.
Parmi ces normes, il s'agit essentiellement du respect de la superficie exigée pour produire de la semence, de l'acquisition d'un savoir-faire, d'un encadrement technique adéquat ainsi que des équipements appropriés.
D'ailleurs, l'attribution d'agrément à ces établissements sera assujettie aux exigences et conditions prévues par ce document.
"Il ne s'agit pas de produire de la pomme de terre ordinaire, mais de la semence. Donc, il faut avoir tous les moyens appropriés en termes, notamment, de plantation, de récolte et de traitement", explique-t-il.
Ce nouveau dispositif devra permettre la mise à niveau des 200 établissements semenciers recensés actuellement dans la filière de pomme de terre, qui sont liés à un réseau de multiplicateurs.
Cette mise à niveau entre dans le cadre de la nouvelle dynamique que connaît la filière de la pomme de terre, offrant des opportunités économiques en matière de réduction des importations et de diversification de l'économie nationale.
Passer à zéro importation de semence de catégorie à l'horizon 2019
L'Algérie, qui importe entre 60 et 80 millions d'euros de semence de pomme de terre annuellement, s'est fixée un objectif de zéro importation de cet intrant agricole de la classe A d'ici 2019.
En fait, pour répondre à ses besoins de consommation, le pays importe trois catégories de semences: la semence classe SE (super élite), classe E (élite) et classe A laquelle représente jusqu'à 60% des quantités importées par le pays.
Dans des conditions et des normes phytosanitaires rigoureuses et en terme de tolérance maladie, chaque classe de tubercule est multipliée pour donner naissance à une autre classe: La SE engendre la E puis la A et, ensuite, la B qui est plantée pour donner la pomme de terre de consommation.
Selon les responsables du secteur, les établissements semenciers et les multiplicateurs ont les capacités et le savoir-faire pour produire localement la classe "A" et réduire les importations.
D'ailleurs, les importations de la semence ont commencé à baisser depuis ces trois dernières années en passant de 160.000 tonnes (t) en 2014 à 120.000 t en 2016, tandis que l'objectif est de réduire davantage ces quantités de 30 à 40% en 2017.
Mais pour éviter d'éventuels déficits de semences sur le marché local, le ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, a demandé aux acteurs concernés (les professionnels et les instituts techniques) d'élaborer un plan d'accompagnement visant à réduire graduellement les importations de la classe A.
A terme, le projet d'élaboration d'un cahier des charges vise à sélectionner les meilleurs établissements semenciers pour produire la classe A alors que ceux moins performants vont se spécialiser dans la production de la classe B.
Quant aux opérateurs n'ayant pas les moyens nécessaires pour produire de la semence, ils seront déclassés pour devenir des multiplicateurs, explique M. Omari.
"Il faut professionnaliser les établissements pour produire notre propre semence. Pour cela, des partenariats avec des opérateurs nationaux et étrangers sont les bienvenus", souhaite-t-il.
"Aussi, nous devrions maîtriser la question de la semence parce qu'elle devient déterminante dans le projet de régulation de la filière par la transformation et l'exportation", deux facteurs essentiels pour utiliser le surplus de production devenu, désormais, structurel, insiste le même responsable.
Il s'agit d'aller vers des programmes de production de variétés spécifiques à la transformation et à l'exportation.
L'Algérie produit actuellement environ 4,3 millions t de pommes de terre de consommation et prévoit atteindre les six (6) millions en 2019.


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