Plus de 32.000 détenus, de différents établissements pénitentiaires du pays, se sont présentés mardi aux épreuves des tests de niveau de fin d'année pour le passage au niveau supérieur, leur ouvrant droit à une réinsertion sociale, après avoir purgé leur peine. Le coup d'envoi des épreuves, dont l'encadrement est assuré par l'Office national d'enseignement et de formation à distance (ONEFD), a été donné au niveau de l'établissement de rééducation et de réadaptation de Koléa (Tipasa), en présence du directeur général de l'Administration pénitentiaire, Mokhtar Felioune. "Le nombre de détenus concernés par ces tests de niveau a augmenté de plus de 1.500 candidats durant cette année scolaire 2015-2016, portant ainsi leur effectif à 32.796 détenus, repartis à travers 195 centres d'examen, contre 31.000 détenus pour la session scolaire 2014-2015", a indiqué à l'APS le Dg de l'Administration pénitentiaire. Cette hausse, est l'un des fruits des reformes engagées par le président de la République, dans le secteur de la Justice, a souligné Mokhtar Felioune. En tout 12.000 candidats des pénitenciers du pays se présenteront, cette année, à différents examens de fin de cycle, dont ceux des classes d'alphabétisation, de la formation professionnelle, et de l'enseignement supérieur, contre pas plus de 1.700 détenus en 2003, a ajouté le responsable, pour souligner les efforts colossaux consentis par le ministère de la Justice dans l'objectif de réadaptation des délinquants et criminels. "Tous les spécialistes en sociologie, Droit, psychologie, et criminalité s'accordent sur la contribution capitale de la formation et de l'activité sportive dans le redressement des détenus", a-t-il encore observé, signalant la signature, à cet effet, de nombreuses conventions avec des ministères, organismes et associations civiles concernées, en vue de la mise au point de plans de travail communs servant cet objectif. Le DG de l'Administration pénitentiaire a, également, appelé à l'implication de toute la société dans l'accompagnement des détenus dans leur réinsertion sociale, après l'accomplissement de leur peine.