La police de l'urbanisme et de l'environnement oeuvre à faire appliquer les lois relatives à la protection de l'environnement, à la préservation de l'hygiène et de la santé publique et assure "une action de proximité avec tous les acteurs pour ancrer la culture d'un environnement durable et améliorer le cadre de vie", a souligné un responsable de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). "Le rôle des unités de la police de l'urbanisme et de l'environnement consiste également à promouvoir les actions de sensibilisation avec tous les acteurs pour ancrer la culture d'un environnement durable et améliorer le cadre de vie", a déclaré à l'APS le commissaire principal Rabah Zouaoui, chargé de la Communication à la Direction de la Sécurité publique relevant de la DGSN. "Les unités de la police de l'urbanisme et de l'environnement oeuvrent actuellement, en coordination avec les services techniques locaux, à faire appliquer les lois en matière de protection de l'environnement et de l'urbanisme dans le cadre du respect des textes organisant ses interventions, a-t-il précisé. "Elles contribuent également à coordonner l'action avec la société civile et les autorités locales pour organiser des campagnes de sensibilisation visant à ancrer et promouvoir la culture environnementale chez des citoyens, notamment les jeunes, améliorer le cadre de vie des citoyens et préserver l'aspect esthétique des villes", a ajouté le responsable. Ces unités veillent, entre autres, à lutter contre la pollution et les nuisances sonores, à réduire les déchets dans les lieux publics, sur le littoral et les oueds, à mettre un terme à l'utilisation des eaux polluées dans l'activité agricole et réduire les infractions urbanistiques, notamment en ce qui concerne les projets de constructions sans permis. Elles établissent les procès verbaux d'infraction liés au non respect des règles sur l'environnement, l'hygiène et la santé publique, en application des dispositions organisationnelles et législatives. Pour consacrer l'approche de la DGSN concernant la protection de l'environnement, M. Zouaoui a rappelé l'institution du Prix vert, il y a deux ans, pour "améliorer le cadre de vie des citoyens, ancrer la culture de dialogue et promouvoir l'action de sensibilisation ainsi que la dimension environnementale chez les citoyens". Dans son action, la police de l'urbanisme et de l'environnement se réfère à plusieurs textes de lois, à l'instar de la loi 05-04 datée de 2004 relative à l'aménagement et à l'urbanisme, la loi relative à la gestion, au contrôle et à l'élimination des déchets, la loi relative à la protection et à la valorisation du littoral datée de 2005 et la loi relative à l'hygiène et à la santé publique et des lois relatives à la protection des forets et des espaces verts. La police de l'environnement et de l'urbanisme a enregistré 43.729 infractions en 2015 contre 44.724 en 2014, soit un recul de 995 infractions. Au premier trimestre de 2016, le nombre global des infractions a atteint 11.661. Concernant les contraventions dressées pour infraction à l'environnement et jet des déchets ménagers, elles varient de 500 à 5.000 DA et de 10.000 à 50.000 jusqu'à 500.000 DA et peuvent aller jusqu'à des peines de prison allant de 3 mois à 2 ans, en fonction du type d'infraction.