Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a appelé jeudi les responsables de l'Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel (ISMAS) d'Alger, "à revoir les performances ‘limitées' de cette institution" pour affirmer sa présence sur la scène culturelle. Intervenant lors d'une visite à l'ISMAS à l'occasion de la célébration de la journée nationale de l'étudiant (19 mai), le ministre a souligné la nécessité de "pallier les dysfonctionnements, développer et actualiser les méthodes de formation et établir des contacts avec les producteurs et professionnels du cinéma". M. Mihoubi a saisi l'occasion de la visite pour rappeler que Mostaganem serait "la capitale du théâtre 2017", avec un riche programme d'œuvres dramatiques nationales et étrangères produites en 2016 et 2017. L'objectif de cette manifestation "est de donner un nouveau souffle au théâtre régional "Si Djillali Benabdelhalim", inauguré en mars dernier, qui se veut la première structure bâtie conformément au normes internationales après l'indépendance. Une formation "payante" dans les spécialités enseignées par l'Institut sera organisée en septembre prochain au profit des journalistes, des metteurs en scène et photographes privés. Organisés par le ministère de la Culture en coopération avec l'ISMAS, ces cycles de formation seront basées "sur le programme du secteur 2016 dans son volet relatif à la diffusion et à la promotion des programmes de formation de courte durée dans le domaine des arts, et ce pour répondre aux besoins du marché du travail", selon des responsables du ministère. Le programme de cette formation, dont la durée sera de 5 jours à 3 semaines comprend "19 thèmes artistiques", à savoir la photo, le montage, le scénario etc. En plus "d'insuffler une nouvelle dynamique au secteur", ces cycles de formation sont de nature à générer "des revenus" à l'Institut et aux écoles du secteur de la Culture.