La remise des Prix du concours du Prix du président de la République "Ali Maachi" pour jeunes créateurs, mercredi soir lors d'une cérémonie organisée au Palais de la culture Moufdi Zakaria, à l'occasion de la journée nationale de l'artiste, a été perçue comme "un encouragement à la créativité" et "une promotion de l'art". Le premier prix du roman littéraire a été décerné à Abdelkader Boudarba (Boumerdes) tandis que le second prix a été attribué au jeune Djaouad Rostom Touati d'Alger. Le troisième prix est revenu à Benzekhroufa Mohamed (Chlef). Dans la section Poésie, le premier prix a été attribué à Mohamed Bouthraz alors que le deuxième prix est revenu à Omar Mohamed Bakir (Skikda) et le troisième à Tarek Tabet (Batna). Pour ce qui est de la dramaturgie, le premier prix a été décerné à Akila Meradji (Skikda), le deuxième à Salah Nassar (Alger) tandis que le troisième a été attribué à Ismahane Menaouar (Constantine). Les trois premiers prix de la section composition musicale sont revenus respectivement à Abdelkrim Fayçal Harik (Mostaganem), Slimane Biitich (Djelfa) et Abdelouahab Hasni. Khaloufi Omar (Alger) a remporté le premier prix dans la section arts de la musique et danse tandis que le deuxième prix est revenu à Hanin Aissa (Alger) et le troisième à Mechbek Djoher (Alger). Dans la catégorie des arts cinématographiques et audiovisuels, le premier prix n'a pas été décerné, alors que le deuxième est revenu à Belaaldjia Redouane (Constantine) pour un court documentaire, et le troisième à Amar Haithem (Mostaganem) pour un court-métrage. Le premier prix d'arts dramatiques a été attribué à Mustapha Safrani (Laghouat) et le deuxième à Walid Bouchebah (Béjaia), alors que le troisième est revenu à Chahrazad Khelifa (Alger). Pour les arts plastiques, les prix ont été décernés à Harbouche Djaber (Sétif), Amer Yasser (Mostaganem) et Hedjab Douadi (M'sila). La cérémonie de distribution des prix s'est déroulée sur fond de musique classique, animée par l'orchestre symphonique national et les chansons du groupe djamaaoui qui avait remporté le Prix Ali Maachi en 2008. Les lauréats se sont dits honorés d'obtenir ce prix qui porte le nom d'une personnalité qui a si bien concilié art raffiné et lutte pour l'indépendance, avant de tomber au champs d'honneur le 8 juin 1958. Le prix se veut une reconnaissance de leur talent qui les incite à donner le meilleur d'eux-mêmes, ont-ils estimé. Djaouad Rostom, titulaire du deuxième prix du roman, et inconditionnel de Mouloud Maamri s'est félicité de "ce prix et du message qu'il véhicule, d'autant qu'il renvoie à un nom historique, symbol de la lutte et de la Révolution nationale". Le dramaturge, Walid Bouchebah, a quant a lui estimé que ce prix l'incitait à donner plus et à concourir à la promotion de l'art. Le prix du président de la République "Ali Maachi" pour jeunes créateurs a été institué en 2006 en vertu d'un décret présidentiel. La valeur du premier prix dans tous les domaines de création est estimée à 500.000 DA, celle du deuxième à 300.000 da et la troisième à 100.000 DA. Remise du prix du président de la République "Ali Maachi" pour jeunes créateurs Le prix du président de la République "Ali Maachi" pour jeunes créateurs a été décerné aux trois lauréats dans différents domaines de littérature et d'art, exception faite pour le premier prix dans le volet cinéma qui n'a pas été décerné, et ce durant une cérémonie organisée dans la soirée de mercredi au Palais de la culture à Alger. "Le prix +Ali Maachi+ se veut une école d'encouragement pour les jeunes créateurs, et qui permet chaque année de découvrir de jeunes talents", a indiqué le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi dans son intervention lors de la cérémonie de remise des prix à laquelle ont assisté le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Ramtane Lamamra, le ministre de la Jeunesse et des Sports, El hadi Ould Ali et le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme Mounia Meslem ainsi que des personnalités politiques et culturelles et de nombreux artistes. Après avoir rappelé, à cette occasion, qui coïncide avec la célébration annuelle de la journée nationale de l'artiste, la place et la considération accordées à l'artiste en Algérie, M. Mihoubi a évoqué l'apport de cette frange au développement du pays et ses sacrifices pour la liberté et le progrès du pays. Un prix de distinction a été décerné au compositeur Nobli Fadel pour ses créations qui ont honoré l'Algérie. Le jury présidé par le directeur de l'Orchestre symphonique national Abdelkader Bouazara a salué la qualité des oeuvres présentées à ce concours.