Des experts en droit international, des juristes et des militants espagnols de la cause sahraouie participeront vendredi aux Iles Canaries à une conférence intitulée "villes espagnoles solidaires avec le peuple sahraoui", a indiqué le président de la Fédération nationale des institutions solidaires avec le Sahara occidental, Carmelo Ramirez. Ayant pour slogan "pour un référendum d'autodétermination et le respect des droits de l'Homme au Sahara occidental", cette conférence verra la participation d'une dizaine d'experts et d'activistes sahraouis et espagnols dont "le secrétaire général de l'association internationale des juristes pour le Sahara, Felipe Briones et d'autres à l'instar du coordinateur national des associations amies avec le Sahara occidental, Jose Taboada et la représentante du front Polisario en Espagne Khira Bulahi", a-t-on ajouté de même source. Une dizaine de communications sont prévues lors de cette conférence qui se penchera sur la situation actuelle du processus de paix, le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui et la violation des droits de l'Homme dans les territoires occupés. Cette conférence organisée par la fédération nationale des institutions solidaires avec le Sahara occidental en collaboration avec le conseil des îles canaries, permettra en outre d'évaluer les efforts consentis par la société civile et les partis politiques espagnols dans leur soutien à la cause sahraouie notamment l'intergroupe parlementaire et ses positions, et la campagne pour la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines. "Cette rencontre permettra en sus d'attirer l'attention sur la nécessité du peuple sahraoui d'exercer son droit de décider de son avenir afin de mettre fin au processus de décolonisation de ce territoire par l'Espagne", a expliqué M. Ramirez qui a averti par ailleurs "que le retour à la guerre dans les territoires occupés du Sahara occidental peut être un fait compte tenu de la violation continue des droits de l'homme par le Maroc." Il a enfin souligné que le futur gouvernement espagnol, "devra changer sa position vis à vis de ce conflit qui a duré des décennies et jouer un rôle plus actif pour la contribution à son règlement".