Il n'y a pas de victimes algériennes signalées pour le moment, mais les recherches se poursuivent pour déterminer l'existence ou pas d'Algériens parmi les victimes de l'attentat de jeudi de Nice, a appris vendredi l'APS auprès de l'ambassade d'Algérie en France. "Une cellule de crise a été mise en place à l'ambassade d'Algérie en France qui travaille avec notre consulat de Nice et le Centre de veille et de gestion de crise au niveau du ministère des Affaires étrangères à Alger", a indiqué une source de l'ambassade, soulignant que "les recherches se poursuivent" pour déterminer l'existence ou pas de ressortissants algériens parmi les victimes de l'attentat. Huit mois après les attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts, un Français d'origine tunisienne de 31 ans, connu pour des faits de droit commun, a foncé a bord d'un camion, jeudi soir droit sur la foule à Nice pour commettre un carnage. Il a été abattu par la police avant d'avoir fait feu plusieurs fois. Le dernier bilan publié vendredi matin faisait état de 84 morts et plus d'une soixantaine de blessés, dont 18 se trouvaient dans une "urgence absolue".