L'Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI) a annoncé, mercredi, qu'il n'est pas réclamé aux souscripteurs du programme de Logement promotionnel public (LPP) le versement d'une troisième tranche, indique un communiqué du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville. L'ENPI se contente du versement des première et deuxième tranches. Il n'y aura pas de troisième tranche, contrairement à ce qu'a été rapporté par certains journaux et réseaux sociaux, précise le communiqué. Les souscripteurs du LPP sont tenus de s'acquitter de l'intégralité des montants restant du prix des logements avant la remise des clés. Le souscripteur a le choix de payer comptant ou recourir au crédit bancaire. L'ENPI affirme que l'acquisition d'un logement promotionnel public est "une opération purement commerciale" et que l'octroi d'un crédit bancaire est une affaire qui concerne uniquement le souscripteur et la banque. L'entreprise rappelle que son rôle, dans le cadre du programme promotionnel public qu'elle supervise, consiste à encadrer et à suivre l'état d'avancement des projets en vue de leur remise à leurs bénéficiaires. L'entreprise a imputé le retard accusé dans la remise du premier quota de logements promotionnels publics au non-paiement du prix du logement. En attendant la régularisation financière, les opérations graduelles de distribution de logements à leurs bénéficiaires seront lancées, a indiqué le communiqué. La formule de Logement promotionnel public (LPP) a été créée en 2013. Elle est destinée aux citoyens dont le revenu mensuel se situe entre 108.000 et 216.000 DA, à condition de ne pas posséder plus d'un F1 et de ne pas avoir bénéficié d'un logement, d'un terrain à bâtir ou d'une aide de l'Etat pour l'acquisition d'un logement.