Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa a affirmé dimanche à Alger que l'Algérie refusait d'être partie prenante au conflit intercommunautaire. Dans une déclaration à la presse en marge du lancement officiel de l'hébergement électronique relatif au Hadj, le ministre a précisé que l'Algérie "refuse d'être partie prenante dans le conflit intercommunautaire où qu'il soit". A une question sur la déclaration du ministre saoudien du Hadj selon laquelle "aucune infiltration iranienne au sein de la mission algérienne du Hadj n'est à signaler", M. Aïssa a affirmé avoir des "informations et non des rumeurs" à ce sujet ajoutant ne pas vouloir "entacher la mission de l'Office national du Hadj et de la Omra par des questions politiques". "On veut impliquer l'Algérie dans le conflit intercommunautaire mondial", a-t-il souligné précisant que le président de la République "refuse de s'ingérer dans ces questions et l'Algérie n'a jamais été partie prenante au conflit intercommunautaire et ne le sera jamais". M. Mohamed Aïssa a indiqué que 500 Hadji présentant des maladies chroniques ont été munis, pour la première fois, de bracelet électronique pour suivre leur état de santé sur les Deux Lieux Saints de l'Islam, soulignant que cette expérience première du genre, sera généralisée les prochaines années. Le bracelet électronique est dotée d'une puce contenant toutes les informations sur l'état de santé des Hadji sélectionnés par le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière pour permettra à la mission du Hadj d'intervenir en cas d'urgence.