Le chef du gouvernement d'union nationale libyen Fayez al-Sarraj, a salué mercredi "tous les efforts, notamment de pays arabes, en faveur du règlement de la crise libyenne", dont l'initiative de l'Algérie et de l'Egypte ayant abouti à la "Déclaration de Tunis". Dans une allocution lors de la 28ème session ordinaire du sommet arabe qui se tient dans la région de la Mer Morte, M. al-Sarraj a affirmé que les initiatives "doivent être fondées sur l'accord politique", ajoutant qu'il était temps de "parvenir à un consensus arabe concernant la crise libyenne et d'avancer sur la voie d'un règlement de la crise qui secoue le pays depuis 2011. "Je ne suis pas ici en tant que "chef d'un gouvernement de guerre entre Libyens mais d'un gouvernement d'union nationale", a dit M. al-Sarraj affirmant que le processus politique en Libye "est passé par plusieurs étapes en commençant par l'accord politique (sous l'égide des Nations unies) et sur la base duquel le gouvernement libyen assume toutes ses responsabilités et s'engage à relever les défis sécuritaires et économiques auxquels fait face l'Etat libyen". Le responsable libyen a indiqué que le gouvernement d'union nationale "aspire à l'édification d'un Etat civil qui garantisse le bannissement de la répression et de la dictature" exprimant dans ce contexte son souhait de voir le sommet arabe s'emploie à "aplanir les difficultés qui se posent à l'accord politique, en appelant la chambre des députés à cesser d'entraver le gouvernement et d'engager un dialogue". Soulignant que le conseil présidentiel tendait sa main à tous les Libyens, M. al-Sarraj a affirmé que la communauté internationale "est témoin des résultats des forces armées contre l'organisation autoproclamée Etat islamique (Daech) à Syrte et que les défis d'éradication de cette organisation existent toujours". Il a enfin souligné que la stabilité en Libye "implique la stabilité sécuritaire dans les pays voisins et dans le monde" appelant la communauté internationale à porter toute son attention sur la migration et le terrorisme" et à respecter ses engagements.