La wilaya de Djelfa, qui s'apprête à accueillir, lundi, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, enregistre actuellement une dynamique de développement très forte particulièrement visible dans les actions entreprises pour l'amélioration du cadre de vie des citoyens (travaux publics, AEP, éducation, santé, énergie). Des actions qui renforceront, à coup sûr, les initiatives de développement dans le secteur agricole dans cette région steppique du pays, réputée pour sa vocation agropastorale et pour l'élevage ovin notamment. Considérant le déficit en eau potable enregistré dans la région, une attention particulière a été portée au secteur, ces dernières années, en lui affectant de nombreux projets de transferts hydrauliques dotés d'enveloppes colossales, selon les données fournies par la direction locale des ressources en eau , qui souligne la dépendance exclusive de la région, à l'égard des eaux souterraines, en matière d'alimentation en eau potable (AEP). La commune de Zaàfrane, à 50 km au Nord -ouest de Djelfa, fait partie des localités où le problème d'Aep est désormais un mauvais souvenir grâce au projet de transfert d'eau réalisé à partir du bassin du barrage Oum Droue, ayant porté le volume d' approvisionnement de la localité à une moyenne de 60L/seconde. Un projet similaire, à partir du même bassin hydrique alimentant la commune de Zaàfrane, a été destiné aux communes de Bayzid et Dar Chioukh, pour une enveloppe de plus de deux milliards de da , au même titre qu'aux localités de Hed Shari et Ain Afka, qui ont bénéficié d'un transfert hydrique, à partir du bassin Ouled Said, alimentant, également, la ville d'Ain Ouessara. S'agissant du chef-lieu de wilaya, la station d'Oued Sder a vu ses capacités renforcées, grâce à la réalisation de neuf (9) nouveaux forages, qui s'ajoutent aux 11 déjà existant en son sein, qui ont été raccordés à un réseau de conduites doubles , parallèlement à la rénovation du réseau AEP de la ville de Djelfa , dont la première phase des travaux est achevée à 90%. L'agriculture, l'autre atout d'excellence de la wilaya Le secteur agricole est considéré comme un véritable moteur de développement pour cette wilaya de la steppe algérienne, s'ajoutant à un autre atout, et non des moindres, soit la vocation pastorale et d'élevage de cette région, comptant plus de trois (3) millions de têtes ovines. En effet, les chargés du secteur de l'agriculture à Djelfa fondent beaucoup d'espoirs sur la filière oléicole, dont la surface est actuellement estimée à 11.000 ha, avec à l'actif du secteur pas moins de quatre (4) huileries modernes, couvrant les besoins de la wilaya et ceux de wilayas voisines. La partie -Nord de la wilaya, soit les localités d'Ain Ouessara, El Birine Bennahar, Hassi Fdoul et Hed Shari, constitue l'autre atout majeur pour le secteur agricole, au vue des investissements d'importance qui y sont réalisés en matière d'arboriculture fruitière et de production de viandes blanches notamment. Les capacités de la région en matière de production de viandes blanches, sont d' ailleurs appelées à s'accroitre , à l'avenir, grâce à la mise en exploitation attendue du premier complexe de viandes blanches, au double plan national et territorial, réalisé par un investisseur privé à Ain Ouessara, en conformité avec des normes internationales. Perspectives prometteuses pour promouvoir l'investissement local et contribuer à l'économie nationale Les autorités locales de Djelfa comptent beaucoup sur les potentialités humaines et naturelles de la région, pour promouvoir l'investissement comme facteur de développement, et ce en mettant le foncier industriel nécessaire à la disposition des investisseurs, tout en leur accordant les facilitations qu'il faut, afin d'attirer le plus de projets susceptibles de créer la richesse et l'emploi. Les chiffres fournis par la direction de l'industrie et des mines (DIM), à ce sujet, font état de l'adoption de 548 projets, à Djelfa, affectés d'un foncier global estimé à 601 ha, avec une perspective de création de plus de 30.000 emplois. Sur ce total de projets, plus d'une centaine ont été lancés, à ce jour. Selon la même source, la wilaya de Djelfa, qui dispose d'une zone industrielle au chef-lieu, et cinq(5) autres zones d'activités au niveau de ses daïras, sera renforcée par la création de deux zones d'activités, outre un parc industriel, déjà concrétisé à 10%, au niveau de la ville d'Ain Ouessara (à 100 km au nord de Djelfa). Il a été, également, signalé, la réhabilitation en cours de deux zones d'activités respectivement à Hassi Bahbah (50 km au nord de Djelfa), et El Birine, avec des taux d'avancement estimés à 83 % et 43%, selon les mêmes chiffres fournis par la DIM.