Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a appelé lundi le peuple algérien à mener une "révolution électorale pour le changement". Animant un meeting électoral dans la commune de Sirat (Mostaganem), Moussa Touati a souligné qu'il était "temps pour tous les Algériens de mener une révolution électorale pour un changement et devenir ainsi une force de ce changement". Le même intervenant a appelé à aller voter le 4 mai même avec un bulletin blanc et à "ne pas céder aux appels de partisans du boycott", soulignant la nécessité de voter pour celui qui prône la justice, base d'une bonne gouvernance. Moussa Touati a rappelé à son auditoire que la mission d'un député est d'adopter des lois qui défendent les intérêts du peuple. Il a également invité les électeurs de la wilaya de Mostaganem à faire le bon choix et à donner leurs voix aux candidats du FNA. Dans ce contexte, il a souligné que son parti £uvre à "restituer le pouvoir au peuple" afin qu'il puisse décider des choix le concernant sur les plans économique, social et politique. Moussa Touati a également insisté sur la nécessité de rétablir la confiance chez le peuple algérien pour édifier une république démocratique et populaire. Touati appelle les citoyens à participer aux élections pour le changement ORAN - Le président du Front national algérien (FNA) Moussa Touati, a appelé lundi à Oran, les citoyens à aller aux urnes pour apporter le changement. Au cours d'un meeting animé dans le cadre de la campagne électorale pour les élections législatives du 4 mai prochain, Moussa Touati a estimé que "seule la voix populaire peut faire échec aux desseins de tous ceux qui veulent conduire le pays à une impasse". Dans ce sens, il a appelé les électeurs à voter massivement le 4 mai prochain "même avec un bulletin blanc". Lors d'un point de presse tenu en marge de ce meeting, le président du FNA a estimé que le retour à la confiance du peuple envers l'Etat ne peut se réaliser que sur la base d'une justice sociale. Le premier responsable du FNA a plaidé en outre pour une moralisation de la vie publique, déplorant le fait que les élus du peuple se sont confortés dans leur statut de quasi-fonctionnaire, au lieu d'assurer leur mission de porte-paroles de leurs électeurs.