Le secrétaire général du parti de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a mis l'accent lundi, à Tébessa, sur la nécessité de "préserver la pérennité des institutions élues de l'Etat algérien en oeuvrant à leur renforcement". Au cours d'un meeting populaire animé dans le cadre de la campagne pour les législatives du 4 mai, M. Sahli a affirmé que "le peuple a payé un lourd tribut durant les années 1990 pour l'édification de ces institutions". Rappelant que le cinquième parlement pluraliste n'est pas le fait du hasard, mais issu du "défi et la résistance du peuple algérien face au terrorisme durant la décennie noire", le secrétaire général de l'ANR a exprimé sa "satisfaction" quant aux garanties données pour la tenue d'"élections libres, propres et transparentes". Il a appelé les électeurs à se rendre en force aux urnes le jour du scrutin en vue de préserver le système républicain qui accorde la souveraineté au peuple lui assurant l'égalité des droits et des devoirs, affirmant que l'Assemblée populaire nationale élue en 2017 devra "relever de grands défis sur les plans économique et social", d'où la nécessité de "choisir les plus compétents". M. Sahli a déclaré, par ailleurs, que son parti "oeuvrera à approfondir les réformes politiques initiées, depuis 15 ans, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika". Ces réformes, a-t-il dit, "ont assuré l'ouverture de la société et impliqué le citoyen dans la prise de décision au niveau du quartier, du club sportif, de la commune et du gouvernement, en vue de renforcer l'Etat de droit". Le président de l'ANR a également affirmé que l'Algérie dispose d'"atouts", permettant d'aller vers "un important essor économique, agricole, touristique qu'il faut nécessairement exploiter comme la stabilité politique, sécuritaire et financière", et ce, "grâce à la volonté du peuple algérien". Le peuple, a-t-il souligné, à "sauvegardé la sécurité du pays", mettant également en exergue la contribution, sur ce plan, de "la politique rationnelle du président de la République". M. Sahli a, à la même occasion, appelé à introduire davantage de réformes dans les secteurs de l'éducation, l'enseignement supérieur, la recherche scientifique et de la justice. En outre, il a plaidé en faveur de la "préservation de l'héritage religieux et historique du pays, en sus de la moralisation de la vie politique et la lutte contre la violence en milieu scolaire et familial".