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Le président Bouteflika insiste sur la rationalisation budgétaire et le non recours à l'endettement extérieur
Publié dans Algérie Presse Service le 14 - 06 - 2017

Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a instruit mercredi le gouvernement à poursuivre la politique de rationalisation budgétaire et à préserver la souveraineté économique du pays en évitant de recourir à l'endettement extérieur et à endiguer davantage les importations pour préserver les réserves de change.
Intervenant après l'adoption du Plan d'action du gouvernement par le Conseil des ministres qu'il a présidé, M. Bouteflika a souligné que les "défis majeurs", imposés par la crise pétrolière, exigeaient plusieurs actions dont celles relevant des finances.
A ce propos, il a recommandé la poursuite de la rationalisation budgétaire, la promotion de financements internes non conventionnels et la préservation de la souveraineté économique du pays en évitant le recours à l'endettement extérieur et en contenant davantage le volume des importations afin de sauvegarder les réserves de change, note le Conseil des ministres dans son communiqué. La politique de rationalisation budgétaire a été adoptée en 2016 dans la perspective de redresser les finances publiques à l'horizon 2019.
Ainsi, la loi de finances pour 2017 a marqué l`amorce d'une trajectoire budgétaire pour les années 2017-2019, laquelle vise une stabilisation des dépenses publiques et une optimisation des ressources ordinaires dans le cadre du Nouveau Modèle de Croissance Economique.
Après plusieurs années de hausses successives des dépenses, entraînées par des entrées record de la fiscalité pétrolière, le gouvernement a opté par la suite à la rationalisation budgétaire, voire du pragmatisme budgétaire, suite à la chute drastiques des cours du brut depuis juin 2014.
Ainsi, pour les trois exercices 2017, 2018 et 2019, le gouvernement s`est fixé un double objectif: rationaliser et plafonner les dépenses au niveau de celles de 2015, à savoir autour de 7.000 milliards de dinars (mds DA) tout en prévoyant une hausse annuelle d`au moins 11% du produit de la fiscalité ordinaire. Cette démarche devra permettre une visibilité de la politique budgétaire à moyen terme et un équilibre du budget de l`Etat pour pouvoir entamer, dès 2020, la mise en œuvre de mesures concrètes de diversification de l`économie.
Mais en attendant les résultats de la nouvelle approche budgétaire et pour compenser la baisse des revenus pétroliers, alimentant l'essentiel du Budget de l'Etat, le Chef de l'Etat a invité le gouvernement à "promouvoir des financements internes non conventionnels qui pourraient être mobilisés pendant quelques années de transition financière", indique le communiqué du Conseil des ministres.
Une initiative inédite avait déjà été engagée par le gouvernement en 2016 à travers le lancement de l`Emprunt obligataire pour la croissance économique.
Cet emprunt d'Etat a permis au Trésor public d'encaisser, auprès des banques publiques essentiellement, près de 570 mds DA qui ont servi à couvrir une partie du déficit budgétaire de 2016.
Dans le cadre de la mobilisation des financements non conventionnels, outre le Partenariat Public-Privé sur lequel mise également le gouvernement, la Bourse d'Alger est aussi appelée à être dynamisée à travers l'introduction d'autres sociétés notamment publiques et l'activation du marché obligataire.
==== Eviter le recours à l'endettement extérieur====
Quant à l'endettement extérieur, le Chef de l'Etat a été catégorique: "il faut éviter le recours à l'endettement extérieur", a-t-il fermement instruit le gouvernement, en relevant que cela relève de la souveraineté économique nationale qu'il faut absolument préserver.
En 2016, l'Algérie a eu recours à un emprunt auprès de la Banque africaine de développement (BAD) dont elle est actionnaire, et ce, pour le financement du Programme d`appui à la compétitivité industrielle et énergétique, pour un montant de 900 millions d'euros. La dette externe actuelle du pays est très faible, ce qui conforte sa solvabilité.
A la fin 2016, cette dette était de 3,85 milliards de dollars, soit 2,45% du PIB. L'autre recommandation de M. Bouteflika pour préserver les réserves de change du pays est de "contenir davantage le volume des importations de biens et services".
Sur ce point, le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, avait affirmé juste après son installation à la tête du gouvernement, que la réduction des importations était à la tête des priorités du secteur du commerce.
Le pays s'est déjà engagé dans une politique de réduction des importations qui avaient atteint un niveau très élevé (plus de 60 mds USD), et ce, à travers l'introduction des licences d'importation, ce qui a permis de réduire les importations à 46 mds USD en 2016.
Mis en oeuvre depuis 2016, le système des licences a touché, dans une première phase, les véhicules, le ciment et le rond à béton.
Pour l'année 2017, les contingents quantitatifs pour l'importation des produits et des marchandises au titre des licences d'importation concernent 21 produits industriels et agricoles.
Il s'agit essentiellement des bois, des céramiques, des viandes bovines, fraiches ou réfrigérées, des fromages, des citrons frais, des pommes, des bananes, de l'orge, de l'ail, du maïs, des tourteaux de soja, du concentré minéral vitaminé, du poly-phosphates ainsi que du double concentré de tomate.
Ces restrictions en matière d'importations visent non seulement la réduction de la facture d'importation et la préservation du matelas de devises mais aussi l'encouragement de la consommation des produits locaux.
En avril dernier, les réserves de change de l`Algérie étaient de 109 mds USD contre 114,1 mds USD à fin 2016, 144,13 mds USD à fin 2015 et 178,94 mds USD à fin 2014. Avec ce niveau de réserves, conjugué à un faible taux d'endettement extérieur, la situation financière du pays demeure soutenable, malgré la crise, d'où la nécessité de la préserver.


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