ABEBA- Le Président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahmat, a souligné vendredi à Addis-Abeba que le dialogue, la réconciliation et la recherche de solutions consensuelles est la seule voie pour la paix en Afrique. "Aucune crise violente en Afrique ne sera résolue par les armes", a indiqué M. Moussa Faki à l'ouverture des travaux de la 31e session ordinaire du Conseil exécutif de l'UA, soulignant que "le dialogue, la réconciliation et la recherche de solutions consensuelles est la seule voix pour la paix". "Il en est ainsi d'abord et avant tout des questions de paix et de sécurité , a-t-il soutenu, ajoutant que l'"urgence pour l'Afrique était de prendre en main son propre besoin de paix et de sécurité". Le président de la commission de l'UA a affirmé, lors de cette session préparatoire du 29eme sommet de l'organisation panafricaine prévue les 3 et 4 juillet prochains, que ls nouvelles formes de violences "nt montré a vanité des modes classiques de promotion de la paix" estimant qu'"une nouvelle approche s'impose" . Abordant les questions de gouvernance économique et politique, M. Moussa Faki a indiqué que ces dernières exigent "une attention plus résolue". Parmi les nombreuses questions auxquelles renvoient cette priorité, il a cité la question de la zone de libre-échange qui facilite le mouvement des personnes et des capitaux. Cela dit, "prend une importance de premier plan", a-t-il noté, expliquant que l'"investissement, privé notamment, l'entreprenariat innovant, la création d'emplois et l'intégration en dépendent dans une large mesure". "Ses procédures de mise en oeuvre doivent être accélérées", a-t-il insisté. Concernant les flots d'émigrants qui, sous l'emprise des réseaux criminels de trafiquants des êtres humains, continuent de mourir en masse dans les conditions les plus atroces en mer et dans le désert, le président de la commission africaine a affirmé qu'‘"il était temps d'agir par des mesures immédiates tout en accélérant les politiques à long et moyen termes de lutte contre la pauvreté, l'exclusion et la marginalisation qui sont à l'orifine de ce drame". Les travaux de la 31ème session du Conseil exécutif de l'Union africaine (UA) ont débuté vendredi à Addis-Abeba avec la participation du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel qui préside la délégation algérienne. Les ministres des Affaires étrangères procèderont, également, à l'élection de deux membres de la Commission et des membres du Conseil consultatif de l'UA sur la corruption et la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples qui seront nommés par la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernements. Elle sera également question pour le Conseil exécutif d'étudier, lors de cette session de deux jours, les projets de décisions et de déclarations devant être adoptés par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'organisation panafricaine. Initié sous le même thème de la session de janvier tenue également dans la capitale éthiopienne, ce sommet aura à examiner en outre une panoplie de questions importantes notamment la paix et la sécurité dans le continent ainsi que la réforme de l'organisation.