Le wali de Blida a rencontré, mardi, avec les industriels de la région, qui lui ont exposé leurs doléances, avant d'appeler les chargés des secteurs concernés à une prise en charge de leurs problèmes. Durant son intervention au Conseil exécutif de la wilaya consacré à l'examen de la situation de l'investissement et des investisseurs à Blida, Mustapha Layadhi a instruit les responsables des communes et des directions des domaines et de l'Industrie sur l'impératif d'écouter les doléances des investisseurs et de tenter de trouver des solutions aux problèmes qu'ils rencontrent sur le terrain, notamment concernant le foncier. Plus d'une centaine d'investisseurs (toutes branches confondues) ont pris part à cette réunion de l'exécutif, consacrée selon le wali, à l'examen des contraintes entravant le processus de développement du secteur économique privé, dont notamment celui de l'agroalimentaire faisant la réputation de Blida. M. Layadhi a signalé, à l'occasion, une réflexion en cours en vue de suspendre certaines activités nécessitant un usage intensif d'eau et ce à cause, a-t-il dit de la sécheresse enregistrée dans la région, ayant contraint les habitants d'un nombre de communes à protester contre le l'absence d'eau dans leur robinets. Il s'est, d'autre part, montré intransigeant envers les promoteurs de faux projets , les appelants à être responsables et à parachever leurs projets. Cette rencontre a pour objectif la mise en place d'une feuille de route susceptible de faire face à tous les enjeux, a-t-il ajouté. Intervenant à son tour, le président du club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja, Kamel Moula a exprimé son mécontentement à l'égard des entraves administratives et bureaucratiques rencontrées, par les entrepreneurs locaux, en dépit du fait, a-t-il souligné que l'Etat n'a pas eu de cesse d'appeler l'administration à leur encouragement, notamment en matière d'accessibilité du foncier industriel. Quant au président de la Chambre d'industrie et du commerce, Riadh Amour, il a souligné le contexte économique difficile dans lequel se trouve le pays, nécessitant, a-t-il assuré, la diversification des revenus de l'Etat hors hydrocarbures, par l'encouragement des investissements industriels, dont particulièrement le secteur agroalimentaire. M. Amour, qui a abordé le problème des procédures d'exportation et d'importation, a, aussi, plaidé pour une coopération avec les banques, les universités, le secteur de la formation et les agriculteurs, les transformateurs, à l'instar de ce qui a cours dans les pays occidentaux, en vue de la relance du secteur, tout en encourageant la main d'œuvre juvénile, les ressources humaines, et en conférant davantage d'intérêt au secteur des services, qui est, pour lui, plus bénéfique que celui de l'artisanat.