Le gouvernement s'attèlera à renforcer "les progrès impressionnants" en matière de développement humain, fruits des programmes d'investissements et d'équipement publics, mis en œuvre sous la direction du président de la République Abdelaziz Bouteflika. Parmi les objectifs assignés, il s'agit surtout de poursuivre le développement quantitatif et qualitatif du système d'Education nationale, de Formation, et d'Enseignement supérieur et de Recherche scientifique, conformément au plan d'action du Gouvernement, adopté mercredi dernier par le Conseil des ministres et qui sera soumis à l'Assemblée populaire nationale (APN) pour débat et enrichissement avant son adoption. Ainsi le développement du secteur de l'Education nationale, s'appuiera sur les acquis découlant de près de deux décennies d'efforts entre 2000 et 2017, illustré notamment par l'augmentation du parc des établissements scolaires de près de 6.000 unités, et qui totalisera près de 27.000 établissements à la rentrée scolaire de cette année, ainsi que par la hausse du taux de scolarisation des enfants de 6 à 15 ans, passé de près de 97% chez les garçons et de 88 à 96% chez les filles. Concernant l'amélioration des conditions de travail, le gouvernement s'engage à veiller à l'accroissement du parc pédagogique de l'Education nationale, ainsi que des services qui l'accompagnent et à ce titre, la construction de nouveaux établissements scolaires, primaires, moyens et secondaires se poursuivra à la lumière des besoins nouveaux et des rattrapages, là où la densité d'occupation est excessive pour mettre un terme au système de la double vacation. Par ailleurs, une plus grande coordination sera assurée entre le secteur de l'Habitat et celui de l'Education nationale pour la réalisation des infrastructures scolaires devant accompagner la livraison de nouveaux ensembles de logements. La carte scolaire fera également l'objet d'un étude prospective pour identifier les besoins nouveaux accompagnant la remontée du taux de croissance démographique. De même, un effort particulier sera consacré à l'entretien et la réhabilitation des établissements scolaires ayant subi des dégradations, alors que réseau des cantines sera développé, notamment à travers les zones rurales et dont la gestion sera adaptée aux réalités administratives et financières des communes, alors que le transport scolaire sera renforcé. En appui, le secteur de la Santé apportera son concours actif à celui de l'Education nationale pour mettre à niveau les prestations de la Santé scolaire. S'agissant de l'amélioration des performances pédagogiques, les priorités hiérarchisées par la démarche gouvernementale, porteront sur l'amélioration de la qualité de l'apprentissage avec un recentrage stratégique sur le cycle primaire, la concentration sur les langages fondamentaux, à savoir la langue arabe, les mathématiques et les langues étrangères, la refonte du système d'évaluation pédagogiques continue et du système des examens officiels nationaux, notamment, l'examen de la fin du cycle primaire et le baccalauréat. Les priorités hiérarchisées par le plan du Gouvernement, s'appuieront également sur la poursuite de la généralisation progressive de l'Enseignement préscolaire et de l'enseignement de Tamazight, ainsi que sur l'éducation inclusive pour les enfants aux besoins spécifiques, le développement des Enseignements sportifs et culturels et le développement chez les élèves, du sens de la citoyenneté avec le concours de l'Education islamique et l'Education civique. Elargissement du réseau des infrastructures de Formation Au sujet de la promotion de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, le gouvernement veillera notamment à élargir encore le réseau des infrastructures de Formation, avec le développement de centres d'excellence, en partenariat, avec l'entreprise, la poursuite de l'amélioration de l'organisation du cursus de l'Enseignement professionnel et de l'Enseignement à distance, et l'amélioration du dispositif d'orientation des élèves de l'Education nationale. L'autre préoccupation du gouvernement est de veiller aussi à intensifier la performance des formateurs et le renforcement de l'environnement numérique, la consolidation du dispositif d'aide à l'insertion des diplômés de l'Enseignement professionnel dans le monde du travail, et l'appui à l'offre de formation en direction des personnes aux besoins spécifiques, ainsi que celles en milieu carcéral. S'agissant de la Formation professionnelle, il est question, notamment, d'améliorer le taux de réussite et la réduction des durées des études, l'augmentation du taux d'encadrement de rang magistral, la mise en place des Instituts des Sciences et techniques appliquées et l'harmonisation des formations en médecine et des concours hospitalo-universitaires, ainsi que la mise en place d'un concours national de résidanat. Le suivi du système d'orientation pédagogique, l'ouverture de l'université sur l'environnement international et l'amélioration des conditions de vie des étudiants, est également retenu dans cette perspective. De plus, et concernant le chapitre réservé au développement de la Recherche scientifique et technologique et la valorisation de ses résultats, plusieurs volets sont en outre adoptés, en matière d'organisation de la Recherche scientifique, de programmation des activités de Recherche et, de valorisation du produit de la Recherche. Dans ce cadre, et en exécution des décisions déjà prises par le président de la République, le gouvernement portera les crédits budgétaires destinés à ce secteur, à hauteur de 20 milliards de DA par an. Un engagement financier qui témoigne de l'importance que le pays à accorde à ce volet de développement humain et drainera, à coup sûr, de grands bénéfices à moyen terme.