Le rôle des élections locales du 23 novembre prochain dans le renforcement de la stabilité et de la sécurité du pays a été souligné, mardi au 17ème jour de la campagne, par plusieurs partis politique en lice pour ce nouveau rendez-vous électoral, lançant par la même occasion un appel aux électeurs pour se rendre massivement aux urnes le jour du scrutin. Dans ce cadre, le président du parti Fadjr El Djadid, Tahar Benbaïbeche a estimé, depuis Sidi Bel-Abbès, où il a animé un meeting électoral, que les prochaines élections locales constituent un "rendez-vous décisif" pour l'avenir de l'Algérie afin d'assurer sa stabilité pour les cinq prochaines années. Il a également mis l'accent sur la nécessité, pour les électeurs, d'aller le 23 novembre prochain aux urnes pour voter comme des citoyens "décideurs", insistant sur l'importance du respect de la volonté et le choix du peuple. Abordant la situation économique du pays, M. Benbaïbeche a critiqué la politique de dépendance totale aux hydrocarbures, appelant à valoriser d'autres secteurs comme l'agriculture pour promouvoir une économie nationale diversifiée. Pour sa part, le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes, qui était en déplacement à Jijel, a mis en exergue le rôle de la réconciliation nationale, prônée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans le retour de la stabilité au pays", appelant les électeurs à se rendre massivement aux urnes le jour du scrutin. En déplacement à Guelma, le président du parti Talaie El Hourriet, Ali Benflis a affirmé que sa formation politique "poursuivra son combat pacifique pour expliquer les alternatives qu'il propose comme solutions aux différents problèmes politiques et économiques dont souffre le pays", indiquant que la campagne électorale "constitue une étape visant à défendre les grandes lignes du programme de son parti". M. Benflis a réitéré son plaidoyer en faveur de l'édification d'une Algérie "forte, démocratique et sociale, souveraine, dans le cadre des principes de l'Islam, conformément à la déclaration du 1er novembre 1954", tout en soulignant la nécessité d'ouvrir les portes du dialogue national avec la participation de toutes les parties concernées. Depuis Chlef où il a animé un meeting, le président du Parti algérien vert pour le développement, Ali Amara, a plaidé pour la préservation de l'Etat social "garant de la dignité du citoyen", ajoutant que "le changement de l'orientation économique du pays, ne doit pas nécessairement engendrer un changement de son orientation sociale". Aussi, a-t-il cité, parmi les facteurs devant contribuer à la préservation de la politique sociale de l'Etat, l'élargissement des prérogatives des présidents des APC, afin de leur permettre, a-t-il dit, "de tenir leurs engagements et de contribuer au développement de leur collectivité".