Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a pris part mercredi au Caire à la réunion tripartite (Algérie-Egypte-Tunisie) sur la situation en Libye. Cette réunion, qui intervient suite à celle tenue à Alger en juin dernier, a enregistré la participation des ministres des Affaires étrangères égyptien, Sameh Choukry, et tunisien, Khemaies Jhinaoui. M. Messahel a, d'emblée, souligné l'importance de "maintenir cette tradition de consultation entre l'Algérie, l'Egypte et la Tunisie sur la situation en Libye qui a un impact direct sur la stabilité de toute la région, en vue de contribuer au règlement rapide de la crise libyenne". Il a souligné, dans ce cadre, qu'"une vigilance s'impose quant aux défis sécuritaires, à leur tête le terrorisme, le retour des combattants terroristes étrangers ainsi que la migration clandestine". Il a également réitéré l'engagement de l'Algérie, qui maintient des contacts avec toutes les parties libyennes, à "poursuivre ses efforts pour soutenir le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Libye, Ghassane Salame, dans l'accomplissement de son mandat en vue d'un retour rapide de la stabilité en Libye et la construction d'institutions solides dans le pays". Pour sa part, M. Sameh Choukry a indiqué que l'objet de cette réunion "s'inscrit dans le cadre de la consultation régulière entre les trois pays pour soutenir collectivement le processus de règlement de la crise libyenne que mène le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, Ghassane Salame". A cet égard, il a fait un exposé sur les efforts de son pays pour"rapprocher les positions des acteurs libyens autour d'une solution consensuelle qui garantit le retour définitif de la stabilité dans ce pays". De son côté, Khemaies Jhinaoui a insisté sur l'importance pour les trois pays de "travailler ensemble en vue de créer les conditions nécessaires pour l'aboutissement des efforts onusiens pour le retour de la stabilité en Libye et prévenir davantage de chaos qui profite aux groupes terroristes et criminels dans la région". La réunion a été sanctionnée par l'adoption d'un communiqué conjoint qui dégage une convergence de vue entre les trois pays quant au soutien au processus de règlement de la crise dans le cadre de l'Accord politique libyen et à travers le dialogue et la réconciliation entre les parties libyennes. Un accent a également été mis sur la poursuite de la consultation régulière à cet effet.