Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Hadj Djilani Mohamed, a affirmé que "la solution à la crise que connait le pays doit être politique et issue d'un consensus national nous permettant de parvenir à l'Etat de droit, et garantir les droits et libertés". Animant un meeting populaire à la commune de Bologhine (Alger) dans le cadre de la campagne pour les élections du 23 novembre prochain, M. Hadj Djilani a soutenu que "la crise que connait le pays est une crise politique avant toute chose, et delà la solution doit être politique et issue d'un consensus national, car le développement durable peut se réaliser sans la concrétisation d'une participation effective dans la prise de décision". "La seule issue à cette crise est de parvenir à un consensus national à même de nous faire parvenir à l'Etat de droit et nous garantir les droits et libertés", a ajouté M. Hadj Djilani, soulignant que sa formation politique était "attachée à redonner à l'action politique ses lettres de noblesse face à la prolifération de la langue de bois et des fausses promesses". Le premier secrétaire national du FFS a indiqué que la participation de son parti aux prochaines élections locales vient "soutenir les acquis du combat politique mené par le FFS, et faire face aux opportunistes et à la domination politique au sein des assemblées élues". "Nous œuvrerons à tisser des relations avec les différents composantes de la société civile, notamment la classe ouvrière, les partis politiques, les syndicats et les associations, qui doivent représenter le citoyen de façon effective et veiller à exprimer ses aspirations", a affirmé M. Hadj Djilani, soulignant que cette démarche "ne peut se réaliser qu'à travers une véritable conscience politique permettant aux citoyens de mesurer l'ampleur des danger qui guettent le pays et mettre en place un plan pour les surmonter". Pour sa part, le membre de l'Instance présidentielle du FFS, Ali Laskri, a affirmé que "la solidarité locale est la voie idoine pour réaliser le consensus national", soutenant que "le projet de consensus national porté par le FFS est devenu plus que nécessaire dans la conjoncture actuelle". "Le projet du FFS est celui de l'ensemble des algériens" a lancé M. Laskri, affirmant que son parti oeuvrait à "parachever le projet du 1er novembre à travers la réalisation du consensus national". "Le consensus national auquel appelle le FFS permettra d'opérer un changement radical dans la situation politique, sociale et économique du pays", a ajouté M. Laskri, relevant que le FFS était "la voie du simple citoyen subissant une crise économique asphyxiante causée par des politiques précédentes". Le responsable au sein du FFS a appelé les candidats de son parti à faire preuve de forte volonté et d'esprit de sacrifice pour servir le peuple et faire face aux forces obscures, et d'adopter un discours de vérité vis-à-vis du citoyen, ce dernier étant, a-t-il, dit "le véritable capital du FFS".