Le projet de transfert de l'ambassade des Etats-Unis à El Qods à propos duquel se prononcerait mercredi le président américain Donald Trump, risque de bloquer définitivement le processus de paix au Moyen-Orient et fait craindre aussi bien aux Palestiniens qu'à la communauté internationale une nouvelle escalade de violence dans la région, voire même une "crise internationale". Le président américain Donald Trump prononcera mercredi à la mi journée un discours dans lequel il annoncerait "la reconnaissance d' El Qods occupée comme +la capitale d'Israël+" et le déménagement, par la suite, de l'ambassade américaine à El Qods, ce qui mettra, a-t-on affirmé, un terme à la politique américaine jusque-là "prudente" concernant le dossier le plus épineux du conflit entre Palestiniens et israéliens, à savoir, le statut d'El Qods, une démarche qui va surtout à l'encontre du consensus international autour de la question. M. Trump avait promis durant sa campagne électorale en 2016 de transférer l'ambassade américaine à El Qods avant de revoir sa copie en juin: "Je veux donner sa chance " au processus de paix "avant de déménager l'ambassade à El Qods ". Pour rappel, une loi du Congrès américain adoptée en 1995, stipule que la représentation diplomatique de Washington en Israël doit se trouver à El Qods. Mais, depuis deux décennies, une clause dérogatoire, signée tous les six mois par tous les présidents américains successifs, permet à l'exécutif américain de bloquer son application.