L`année 2017 a vu la disparition de plusieurs noms de la scène culturelle algérienne, certains après une longue carrière, d'autres, laissant derrière eux une œuvre inachevée. Premier à ouvrir la triste liste, le musicien-arrangeur, Sidali Bahri, parti le 5 janvier à l'âge de 59 ans, rejoint une semaine plus tard par le comédien et homme de théâtre Abou Djamel, Arezki Rabah de son vrai nom, disparu à 79 ans, puis Hadj Rahim, réalisateur de la première caméra cachée, à 83 ans, suivi du comédien et chansonnier, Djaffar Bek, un des pionniers du sketch et du music-hall en Algérie, décédé à l'âge de 90 ans le 31 janvier. La faucheuse était également au rendez-vous en septembre pour prendre successivement le chef d'orchestre Rachid Saouli (65 ans) et l'acteur et réalisateur Mahmoud Zemmouri à l'âge de 71 ans. Outre le décès à l'âge de 100 ans du doyen de la musique andalouse, Mustapha El Hassar et du chanteur kabyle Amar Sghir, la mort a frappé de plein fouet la famille des arts plastiques avec la disparition en novembre. A quelques jours d'intervalle, les plasticiens Salah Hioun et Choukri Mesli à l'âge, tous deux octogénaires, décédaient ainsi que le sculpteur Belkacem Boufersaoui, survenu à 68 ans. Le décès le 3 décembre à Paris à l'âge de 66 ans de Salah Hadjal, autre artiste-peintre, et du romancier et universitaire Norredine Sâadi, ravi aux siens le 14 décembre à l'âge de 73 ans, viendra s'ajouter à la longue liste d'artistes et d'hommes de culture disparus en cette année finissante.