Les perspectives économiques restent "positives" pour l'Algérie malgré les défis liés notamment à la chute des recettes de l'Etat provoquée par le déclin du cours du pétrole depuis 2014, affirme le groupe britannique d'experts économiques, Oxford Business Group (OBG). Dans une rétrospective économique de l'année 2017 sur l'Algérie publiée cette semaine, OBG souligne qu'une étude récente qu'il a menée auprès de chefs d'entreprises, a montré que 61 % de ces derniers avaient des attentes "positives ou très positives" quant au climat algérien des affaires pour les 12 mois à venir. OBG souligne à ce propos, que la reprise du secteur de l'énergie a continué à porter la croissance cette année mais avise que la dépendance continue du pays aux recettes issues de la vente d'hydrocarbures laisse le pays "exposé aux chocs extérieurs". Il précise que si la performance du secteur énergétique, qui finance une grande partie du budget de l'Etat et représente la grande part des exportations, devrait porter la croissance économique globale du pays à l'avenir, la baisse des recettes enregistrée depuis le déclin du cours du pétrole en 2014 "continue de peser sur l'économie". Les experts britanniques rappellent à cet égard, les efforts du gouvernement algérien pour faire face à la baisse des revenus et des réserves de liquidités, enregistrée ces dernières années, dont les mesures visant à élargir la base de l'économie et la révision à la hausse des taxes et des impôts pour les biens et les services. La baisse de la rente pétrolière, note encore OBG, n'empêchera pas de relever les dépenses du gouvernement de 25 % l'année prochaine, dont une grande partie sera consacrée à la relance des projets d'infrastructures.