"La formation de qualité" constitue un défi majeur pour le secteur de l'éducation, a affirmé lundi à Londres la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit. Dans une déclaration à l'APS en marge du Forum mondial de l'éducation (EWF) de Londres auquel elle prend part, la ministre a souligné que "l'échange des expériences permet d'asseoir une formation de qualité qui est aujourd'hui un défi majeur que son département vise à relever". Elle a souligné que la coopération entre l'Algérie et le Royaume-Uni en matière de formation dans l'éducation est "très importante" et permet de contribuer à l'amélioration recherchée des compétences professionnelles, notamment celles de l'enseignant débutant. La ministre a souligné que cette coopération ne s'est pas limitée à l'amélioration de l'apprentissage de la langue anglaise, mais s'est étendue au développement des compétences professionnelles des nouveaux enseignants et du leadership et de l'audit des établissements. "La coopération avec les Britanniques s'est élargie à des questions pédagogiques et didactiques, et nous allons vers un troisième chantier de notre coopération dans le secteur de l'éducation qui est la déperdition scolaire", a-t-elle souligné à l'APS à l'issue de son entretien avec M. Burt. Avant le début du forum, la ministre avait pris part à une présentation consacrée à la déperdition scolaire, la conception et l'organisation d'un programme scolaire et l'apprentissage, dans la région Myen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Lors du débat, Mme Benghabrit a soulevé la problématique de la partie qui devrait prendre la responsabilité de la conception du programme scolaire d'avenir, soulignant qu'en Algérie, le partenaire social a été partie prenante de la réforme du système éducatif au même titre que les experts.