La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a indiqué mardi depuis Ghardaïa que son département a déployé des efforts considérables pour résoudre les problèmes et autres doléances des syndicats du secteur de l'éducation. S'exprimant en marge de la conférence nationale portant sur les alternatives pédagogiques et didactiques pour la compréhension de l'écrit, Mme Benghabrit a expliqué que cette "forme de protestation" (ndlr : grève illimitée) décidée par le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (CNAPESTE) et déboutée par la justice, "n'existe pas dans le glossaire du monde du travail et du syndicalisme", a-t-elle martelé. "Nous étions et nous sommes totalement disponibles à répondre aux doléances réglementaires des travailleurs et syndicats de l'éducation et les portes du dialogue civilisé sont toujours ouvertes", a-t-elle souligné, précisant avoir demandé aux responsables du Cnapeste de suspendre la grève illimitée avant d'entamer un dialogue serein. "Nous sommes prêt à répondre à toutes les doléances réglementaires". "Toute la société algérienne a droit à la vérité et nous allons la dévoiler prochainement", a-t-elle indiqué, avant de préciser que le CNAPESTE reste le seul syndicat à ne pas ratifier la charte de l'éthique du secteur de l'éducation. Mme Benghabrit a révélé que des parents d'élèves ont déposé plainte contre cette grève illimitée jugée illégale. Elle a tenu également à rassurer les élèves que des dispositions ont été prises aussi bien à Blida qu'à Bejaia, pour finaliser le programme scolaire des classes en grève. La ministre a réitéré son appel au dialogue civilisé dans l'intérêt des élèves et pour une école algérienne de qualité, dialogue conditionné par la suspension de la grève. Le CNAPESTE a décidé de lancer le 17 janvier dernier une grève ouverte et illimitée, notamment à Bejaia et Blida.