Le Front de la justice et du développement (FJD) a reconduit à sa tête Abdallah Djaballah pour un mandat de cinq ans, samedi à Alger, lors des travaux de son première congrès. Tenu en présence de quelque 800 participants, ce premier congrès a vu l'institution des postes de président du Conseil consultatif (Majliss Echoura ) et de Premier secrétaire du parti qui seront élus par les membres du Conseil, devant se réunir dans une semaine, a indiqué à l'APS, Lakhdar Benkhellaf, cadre dirigeant. Dans son allocution à cette occasion, M. Djaballah a appelé à "préserver l'unité nationale et à lutter contre tout danger la guettant de l'intérieur ou de l'extérieur. "Il faut ancrer les valeurs de la vraie citoyenneté afin de consolider les liens entre les différentes catégories et franges de la société, car les enfants de l'Algérie ont une seule partie et un même avenir", a-t-il soutenu . Soulignant "la nécessité de respecter les institutions constitutionnelles, officielles et populaires, de garantir l'immunité aux partis et organisations et de permettre aux partis de l'opposition de pratiquer leurs activités sans entraves", le président du FJD a mis en avant l'importance de l'attachement aux valeurs de la Révolution du 1er novembre pour assoir un système démocratique garantissant l'équité sociale et l'égalité entre citoyens. Le FJD s'attèle à formuler des propositions et à présenter des alternatifs en vue de traiter les différents problèmes du pays et loin de la critique stérile, a déclaré M. Djaballah appelant ses militants à veiller sur l'application du programme politique du parti et à faire connaitre ses principes aux citoyens. Au volet économique, M. Djaballah a mis l'accent sur "la protection du denier public de toute exploitation ou pillage" et à la lutte contre toutes formes de corruption et de népotisme. Les fonctions publiques doivent être des responsabilités et non des droits et des privilèges", a-t-il ajouté. Pour rappel, les travaux du congrès ont été précédé vendredi par une réunion du Conseil national de la choura qui a débattu des amendements relatifs aux Statuts et règlement intérieur du parti ainsi qu'à la résolution politique proposée par les commissions mises sur pied lors de la précédente session.