La grève générale à laquelle a appelé le collectif des syndicats autonomes des différents secteurs, a connu mercredi un suivi mitigé dans les secteur de l'éducation et de la santé, a constaté l'APS à travers une tournée au niveau de plusieurs établissements éducatifs et hospitaliers de la capitale. Dans le secteur de l'éducation, l'appel à la grève a été diversement observée au niveau des établissements éducatifs des communes du centre et de l'est d'Alger, comme El Harrach, Kouba, 1er mai et Belouizdade, avec un suivi "important" au niveau des lycées, "mitigé" dans les établissements de l'enseignement moyen et "faible" dans les écoles primaires. La grève à laquelle ont appelé cinq syndicats affiliés à l'intersyndicale du secteur de l'éducation a été observée par les enseignants des lycées Al Idrissi et Aissat Idir (place 1er mai) et à un degrè moindre par leurs collègues du lycée Rouchai Boualem à Belouizdade et des CEM Abdelmalek Derbal à Kouba et Rédha Houhou à El Harrach. Par ailleurs, les élèves de l'école primaire Mohamed Hadjeres, du CEM Amine El Amoudi à Belfort (El Harrach) et de l'école primaire Saliha Bourebaba à Kouba ont suivi les cours normalement. A ce propos, le secrétaire générale du Syndicat national des travailleurs de l'éducation et de la formation (SATEF), Boualem Amoura, a indiqué que l'intersyndicale a été interdit d'organiser le sit-in prévu à la Place 1er mai, estimant à 75% le taux de réponse dans le secteur de l'éducation et à 65% dans les autres secteurs. Les revendications de l'intersyndicale portent essentiellement sur le rejet de la loi sur la Retraite, le maintien de la retraite proportionnelle, l'amélioration du pouvoir d'achat et l'amélioration des conditions d'exercice du travail syndical. La tournée effectuée par l'APS dans plusieurs établissements hospitaliers de la capitale a fait ressortir un déroulement normal du travail, notamment au niveau des polycliniques et établissements de proximité, exception faite de la polyclinique des Annasers où les praticiens ont répondu à l'appel tout en assurant le service minimum. Pour sa part, le conseiller du ministère de la Santé en charge des négociations avec le partenaire social, Salim Belkacem a rappelé la décision de la justice déclarant "illégale" la grève à laquelle a appelé le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) dans le cadre de l'intersyndicale suite à l'échec de la tentative de conciliation ayant réunie les deux parties (SNPSP-ministère) dimanche dernier. S'agissant du secteur de la Poste, il a été relevé un fonctionnement normal dans la majorité des bureaux de postes. L'intersyndicale regroupant 14 syndicats de différents secteurs avait appelé à une grève générale pour le mercredi 14 février pour réclamer notamment l'amélioration des conditions de travail et de vie.